dimanche 12 avril 2009

CERIMES: 3 sites pour une approche éthique de la maladie



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L'Espace Ethique de l'AP-HP :

http://www.espace-ethique.org/
Sa vocation relève de l’éthique hospitalière et du soin, et concerne les pratiques et les responsabilités des professionnels engagés au service de la personne malade.
Il propose des dossiers thématiques extrêmement complets, dont un sur la maladie d'Alzheimer :

http://www.espace-ethique.org/doc2007/Alzheimer2007_dossier_thematique.pdf


La réflexion s’oriente autour du constat que la thérapie ou l’accompagnement n’existent qu’à la condition sine qua non de porter un autre regard sur la personne. C’est là tout le travail des soignants, "reconnaître l'autre dans son habit mystérieux » (Dr. Marc Cohen, gériatre).



-Le Collège des soignants intervenant en prison (CSIP)
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http://www.sante-prison.com/



Sante-prison.org est le seul site de référence à propos du soin en prison. Le Collège des Soignants Intervenant en Prison (CISP) fédère les diverses associations représentatives de soignants pénitentiaires.

Un article, "De l'exil à l'enfermement", apporte un éclairage sur la problématique des migrants en prison, qu'ils soient demandeurs d'asile, réfugiés ou déboutés. Il traite des répercussions psychologiques de la violence symbolique infligée à des personnes dont le bagage est constitué de persécutions et/ou de violence accumulées, et de la spécificité du traitement médical éventuel des demandeurs d'asile emprisonnés.



-Psychiatrie et violence :

http://www.psychiatrieviolence.ca/

Psychiatrie et Violence publie des textes de psychiatrie légale. Les thèmes abordés vont de la dangerosité jusqu'à des questions philosophiques ou éthiques. Cette revue électronique s'adresse principalement aux professionnels et privilégie échanges et recensements des travaux (réunis sur la plateforme Erudit)

EXTRAITS:

"La psychiatrie française vit de sombres temps (…)d’abord parce que l’on assiste à la mise à mal du tissu des pratiques patiemment inventées dans la lignée du mouvement critique de l’après-guerre, qui s’accompagne logiquement du retour massif des pratiques ségrégatives dont la prison, en bout de chaîne, donne la comptabilité sans appel.".

"S’agissant du psychiatre, et plus encore du psychiatre qui soigne des sujets condamnés pour des délits ou des crimes, cette position devient extrêmement difficile à tenir. (…) Cette tâche est impossible au sens freudien le plus strict. Mais dire qu’un métier est impossible n’implique évidemment pas que la seule issue qui s’offre au praticien soit la désertion : c’est au contraire toute la grandeur des « métiers impossibles » d’imposer la quête incessante d’une meilleure façon de faire avec l’impossible."

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