lundi 10 mars 2014

Un nouveau réseau social est né #GovFaces



GovFaces, un réseau social politique, a vu le jour lundi dernier.

Fruit de l'initiative d'une start-up genevoise et surfant sur les vagues de l'e-démocratie et de l'e-gouvernance, il a pour ambition à terme, de s'adresser à tous les parlementaires et hommes politiques d'Europe.
L'un de ses objectifs est de fournir une plateforme capable de se prémunir contre les diverses malveillances et mensonges circulant sur les réseaux sociaux classiques, afin d'assurer un lien direct entre gouvernants et citoyens. Ces derniers, mais également les journalistes pourront dialoguer avec les députés et élus de leur choix sur une plateforme dédiée.

Depuis son lancement, il concerne essentiellement les élus et commissaires européens mais plusieurs hommes politiques ont déjà automatiquement été inscrits. Leurs comptes ne pourront toutefois être activés que par leurs titulaires.

Les réseaux sociaux sont depuis quelques années déjà un outil de communication phare dans la sphère politique. En effet, c'est l'occasion pour différents politiciens d'afficher un rapprochement direct avec les citoyens, loin des médias traditionnels.

À ce titre, Twitter, l'un des réseaux sociaux les plus prisés en matière de communication politique a été au centre d'une polémique qui a animé la toile le week-end dernier.
Suite à l'augmentation massive et soudaine du nombre de followers des comptes Twitter de plusieurs personnalités politiques nationales, ce sont les débats relatifs à la sécurité et au piratage qui sont à nouveau soulevés. La manipulation telle qu'elle est dénoncée par certaines des présumées victimes fait état d'un probable achat malveillant de followers pour leurs comptes dans le but de nuire à leur intégrité à quinze jours des élections municipales.

Le lancement de GovFaces bénéficie de facto des retombées de cette polémique puisqu'il a justement été pensé dans le but d'assurer une interaction sûre et fiable loin du brouhaha généré par les messages moqueurs ou voués à rester sans réponse car noyés dans la masse.

Dans l'attente d'une affluence peut être plus massive sur ce nouveau réseau social et à condition de patienter encore plus d'une année, hommes politiques et autres internautes pourront éventuellement bénéficier de l'algorithme d'un nouveau système actuellement en cours d'élaboration et financé par la Commission Européenne. 
Pheme, en référence à la Déesse grecque représentant à la fois la rumeur et la renommée, pourrait en effet lutter contre la propagation virale des mensonges et autre désinformation par l'analyse en temps réel des tweets et statuts en fonction de l'information véhiculée, de ses sources et de sa diffusion.



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[1]. "GovFaces, le Facebook qui va faire de vos députés vos amis". In La Tribune [en ligne]. Publié le 7 Mars 2014. [consulté le 10 Mars 2013]. http://www.latribune.fr/start-up/20140306trib000818613/govfaces-le-facebook-qui-va-faire-de-vos-deputes-europeens-vos-amis.html

[2]. "Soupçons de manipulation sur autour des comptes Twitter d'Hidalgo et d'Ayrault". In Libération [en ligne]. Publié le 8 Mars 2014. [consulté le 10 Mars 2014]. http://www.liberation.fr/politiques/2014/03/08/soupcons-de-manipulation-autour-des-comptes-twitter-d-hidalgo-et-d-ayrault_985536

[3]. "Pheme, l'algorithme qui débusquera vos mensonges sur Facebook et Twitter". In L'Express [en ligne]. Publié le 10 Mars 2014. [consulté le 10 Mars 2014]. http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/pheme-l-algorithme-qui-debusquera-vos-mensonges-sur-facebook-et-twitter_1498770.html


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