lundi 20 novembre 2017

Fake news : initiatives et difficultés des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux  sont un vecteur essentiel de la diffusion de l'information. Leur influence est grande par le nombre de leurs utilisateurs, et la rapidité à communiquer sur l'actualité.  Il est donc nécessaire de faire attention à la véracité des articles et de trouver des solutions afin de lutter contre les "Fake News".

On entend par "Fake News" de fausses informations, relayées sur les réseaux sociaux ou par certains médias. Il est, cependant, difficile de trouver une définition satisfaisante de ce terme [1].

De nombreuses initiatives ont cependant été prises par les médias sociaux pour lutter contre les "Fake News" : indicateurs de confiance, vérificateur des sources, outils de "fact-checking", afin de vérifier si l'information et sa source sont fiables,  etc...

Nelly Lesage [2] montre bien cette volonté de se donner les moyens  de vérifier les faits ("fact-checking") en intégrant "un outil de vérification des sources mis au point par un consortium de journalistes. Cet indicateur prend la forme d'une icône indiquant si la source de l'information est réputée fiable." Il doit permettre à l'utilisateur de faire remonter l'information qui lui semble douteuse.

Le cas de Facebook est intéressant, compte tenu des difficultés pour faire la chasse aux articles douteux et à la désinformation. Son compte Facebook "Journalism Project" est un exemple de sa volonté d'impliquer les médias traditionnels, pour faire évoluer les usages et lutter contre la désinformation. Cependant, l'article du Guardian [3], repris par Ina Global [4] met en avant, ses difficultés, son manque de transparence sur le fonctionnement des outils utilisés, leur limite, leur efficacité et la difficulté à faire totalement disparaître les informations virales et à freiner la diffusion de fausses informations. Problèmes soulignés aussi par  Sylvain Rolland [5] qui montre bien que, si ces outils permettent de s'attaquer à la désinformation, ils  ne résolvent pas tout pour autant, laissant encore passer quelques fausses information entre les mailles du filet.

Pour l'instant, les résultats sont peu probants mais la voie reste ouverte à l'amélioration des outils.

Sources :
[1] Roland Gauron, «Fake news», un même terme pour plusieurs réalités, Le Figaro.fr, Service Infographie, 6 mars 2017, http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/06/01016-20170306ARTFIG00187-fake-news-un-meme-terme-pour-plusieurs-realites.php [Consulté le 23 novembre 2017]

[2] Nelly Lesage, "Google et Facebook lancent un « indicateur de confiance » contre les fake news", Numerama.com, 17 novembre 2017, http://www.numerama.com/tech/307104-google-et-facebook-adoptent-un-indicateur-de-confiance-contre-les-fake-news.html [consulté le 20 novembre 2017]

[3] Sam Levin, "Way too little, way too late': Facebook's factcheckers say effort is failing, The Guardian.com, 13 novembre 2017, https://www.theguardian.com/technology/2017/nov/13/way-too-little-way-too-late-facebooks-fact-checkers-say-effort-is-failing [consulté le 20 novembre 2017]

[4] Xavier Eutrope, "Zones d'ombre sur les initiatives de Facebook contre les fake news", Ina Global, Lu sur le web , 16 novembre 2017, http://www.inaglobal.fr/presse/lu-sur-le-web/zones-dombre-sur-les-initiatives-de-facebook-contre-les-fake-news [consulté le 20 novembre 2017]

[5] Sylvain Rolland,  "Facebook : derrière la communication, quelle efficacité contre les « fake news » ?, La Tribune.fr, 6 avril 2017, http://www.latribune.fr/technos-medias/facebook-derriere-la-communication-quelle-efficacite-contre-les-fake-news-680958.html [consulté le 20 novembre 2017]



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