Telle est la promesse véhiculée par la signature de Twitter, qui aura pris tout son sens avec la catastrophe haïtienne du 12 janvier dernier.
Le séisme qui a dévasté l'île d'Haïti le ayant mis hors-service les moyens de communication traditionnels (téléphone, télévision, radio), toutes les rédactions du monde entier étaient complètement sourdes et aveugles et dépourvues de toute information sur ce qui se passait à Haïti. Les seules éléments dont ils ont pu disposé étaient relayés via Twitter par les quelques survivants qui disposaient d'une connexion internet encore en état de marche. Troy Livesay et Lisandro Suero, présents sur l'île au moment du séisme ont posté de nombreux commentaires et photos qui ont permis aux journalistes du monde entier, alors bloquées dans leurs rédactions, de diffuser les premières informations sur l'événement. “Nous venons de subir un tremblement de terre majeur ici à Port-au-Prince – les murs s’effondrent – nous allons tous bien – nous prions pour ceux qui vivent dans les bidonvilles”, "J’étais dans la rue après la dernière réplique, les gens étaient terrifiés, ils criaient et couraient dans toutes les directions" sont deux exemples de commentaires postés sur Twitter dans les heures qui ont suivi la catastrophe.
Il aura donc fallu une castastrophe humanitaire pour que Twitter (et par là même les autres media sociaux sur internet) démontre enfin une véritable utilité et surtout sa capacité à diffuser de l'information instantanée qui soit utilisable. Car jusqu'ici, l'intérêt de Twitter pouvait sembler assez léger. Les messages intéressants sont souvent noyés par ceux dénués de tout intérêt postés par les fameux Kikoolol, internautes qui passent leurs journées à raconter chaque minute de leur quotidien qui, au final, se révèle encore moins passionnant que le nôtre.
Une fois les premiers équipes JRI débarquées sur lîle, les médias traditionnels ont repris le leadership sur la diffusion de l'information. Mais le rôle de relai d'information de Twitter ne s'est pas arrêté pour autant. Les parents ou amis d'habitants de l'île postent des messages avec des liens hypertextes pointant vers des fiches de personnes portées disparues comme celle-ci, destinées à être remplie par ceux ou celles qui sauraient si ces personnes sont vivantes ou non.
La crise haïtienne vue par Twitter aura sans doute porté un coup fatal au vieux principe du One to All au profit du One to One, principe fondateur de la diffusion d'information né avec Twitter et les media sociaux sur internet. Une chose est sûre, Twitter aura marqué des points quant à la reconnaissance de son statut de media à part entière, dépassant largement l'effet de mode qu'il a suscité à ses débuts.
Il aura donc fallu une castastrophe humanitaire pour que Twitter (et par là même les autres media sociaux sur internet) démontre enfin une véritable utilité et surtout sa capacité à diffuser de l'information instantanée qui soit utilisable. Car jusqu'ici, l'intérêt de Twitter pouvait sembler assez léger. Les messages intéressants sont souvent noyés par ceux dénués de tout intérêt postés par les fameux Kikoolol, internautes qui passent leurs journées à raconter chaque minute de leur quotidien qui, au final, se révèle encore moins passionnant que le nôtre.
Une fois les premiers équipes JRI débarquées sur lîle, les médias traditionnels ont repris le leadership sur la diffusion de l'information. Mais le rôle de relai d'information de Twitter ne s'est pas arrêté pour autant. Les parents ou amis d'habitants de l'île postent des messages avec des liens hypertextes pointant vers des fiches de personnes portées disparues comme celle-ci, destinées à être remplie par ceux ou celles qui sauraient si ces personnes sont vivantes ou non.
La crise haïtienne vue par Twitter aura sans doute porté un coup fatal au vieux principe du One to All au profit du One to One, principe fondateur de la diffusion d'information né avec Twitter et les media sociaux sur internet. Une chose est sûre, Twitter aura marqué des points quant à la reconnaissance de son statut de media à part entière, dépassant largement l'effet de mode qu'il a suscité à ses débuts.
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