mardi 10 avril 2012

Nouveaux noms de domaine génériques de premier niveau, par centaines

Dans le prolongement de votre travail sur la maquette de site Web INTD, vous avez peut-être dans l'idée de publier votre site et de l'enregistrer non pas sous le banal .fr, mais sous un nom de domaine qui reprend votre patronyme ?

Las, à la fin de l'année il sera trop tard pour vous décider... après le 12 avril vous ne pourrez plus solliciter de nouvelle extension auprès de l'ICANN.

De nouveaux gTLD

Depuis 2008, l'autorité de régulation pour tout ce qui touche à l'adressage sur Internet étudie la possibilité de libérer les noms de domaine génériques de premier niveau, les generic Top Level Domains. Toute personne pourrait déposer un nom de domaine tel que .dupont ou .cuisine.
Au-delà des 22 gTLD actuels (.fr, .com, etc), l'objectif est de :
  • proposer des noms internationalisés composés de caractères non latins (en arabe, chinois et cyrillique)
Les organisations intéressées par l'achat d'un nouveau gTLD ont jusqu'au 12 avril pour déposer leur demande. La liste des nouvelles extensions et de leurs demandeurs sera publiée le 1er mai à l'occasion du "Reveal Day". Les candidats seront ensuite invités à participer à une course au clic pour obtenir que leur dossier soit traité en priorité. L'évaluation et l'arbitrage pourront prendre un an.

A prix d'or


Combien d'extensions vont être révélées ? Plusieurs centaines ? Plus de 1000 ? Ce qui est sûr, c'est que peu de particuliers auront pu postuler. L'investissement est très élevé : jusqu'à 185 K dollars rien que pour les frais de candidature, puis au moins 100 K dollars annuels au titre des frais de gestion.

Même les sociétés qui ont déjà pignon sur web ne sont pas convaincues de l'intérêt de ces nouvelles extensions. Si elles ne viennent pas en remplacement de l'historique .com, elles risquent de semer la confusion parmi les internautes. Pour leur propriétaire, elles seront synonymes de coûts supplémentaires :

Le jeu financier et marketing peut en valoir la chandelle pour les grandes sociétés qui parient sur notre inclinaison naturelle à acheter dans une boutique .nike plutôt que sur une plateforme store.nike.com. Quelques millionnaires chinois auront aussi eu le flair de déposer un nom particulièrement juteux à la revente.
Résultat des courses début mai.

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