Connue pour ses opérations coup de poing souvent spectaculaires, l'organisation non gouvernementale Greenpeace vient d'initier contre l'entreprise Nestlé une campagne 100% virtuelle qui fera date dans l'histoire du militantisme et des réseaux sociaux. S'il ne s'agit pas d'une première, cette opération se distingue par son ampleur et par le professionnalisme avec lequel elle a été menée.
Voilà plusieurs années que l'organisation de protection de l'environnement dénonce les conséquences désastreuses sur la forêt indonésienne de la production d'huile de palme par des sous-traitants de Nestlé. Après avoir publié plusieurs rapports accablants sur le sujet, l'ONG a choisi un nouveau canal pour faire passer son message. Une vidéo parodiant une publicité pour l'un des produits-phare de la marque a tout d'abord été mise en ligne mi-mars, suivie par la création d'un site dédié à la campagne, dont les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter se sont largement fait écho.
La réaction de Nestlé n'a pas tardé mais s'est avérée plutôt maladroite... En tentant de faire retirer la vidéo parodique des grandes plateformes d'échange type Youtube, la multinationale suisse s'est vue immédiatement accusée de pratiquer la censure, ce qui a eu pour effet de décupler la mobilisation contre elle. La bataille s'est poursuivie sur Facebook, où la page de l'entreprise a été véritablement prise d'assaut pendant quelques jours et saturée de messages critiques que le community manager de la marque a choisi dans un premier temps de supprimer tout en adoptant un ton menaçant dans ses commentaires. Cette stratégie n'a toutefois pas été payante et a renforcé les accusations de censure de la part d'internautes sans cesse plus nombreux. A aucun moment une tentative de dialogue n'a été amorcée par Nestlé, ce qui aurait pourtant eu un sens, l'objectif d'une page Facebook étant précisément d'offrir un espace de dialogue...
Voilà plusieurs années que l'organisation de protection de l'environnement dénonce les conséquences désastreuses sur la forêt indonésienne de la production d'huile de palme par des sous-traitants de Nestlé. Après avoir publié plusieurs rapports accablants sur le sujet, l'ONG a choisi un nouveau canal pour faire passer son message. Une vidéo parodiant une publicité pour l'un des produits-phare de la marque a tout d'abord été mise en ligne mi-mars, suivie par la création d'un site dédié à la campagne, dont les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter se sont largement fait écho.
La réaction de Nestlé n'a pas tardé mais s'est avérée plutôt maladroite... En tentant de faire retirer la vidéo parodique des grandes plateformes d'échange type Youtube, la multinationale suisse s'est vue immédiatement accusée de pratiquer la censure, ce qui a eu pour effet de décupler la mobilisation contre elle. La bataille s'est poursuivie sur Facebook, où la page de l'entreprise a été véritablement prise d'assaut pendant quelques jours et saturée de messages critiques que le community manager de la marque a choisi dans un premier temps de supprimer tout en adoptant un ton menaçant dans ses commentaires. Cette stratégie n'a toutefois pas été payante et a renforcé les accusations de censure de la part d'internautes sans cesse plus nombreux. A aucun moment une tentative de dialogue n'a été amorcée par Nestlé, ce qui aurait pourtant eu un sens, l'objectif d'une page Facebook étant précisément d'offrir un espace de dialogue...
Brillante dans la mise en oeuvre de sa campagne, Greenpeace a donc également parfaitement anticipé la réaction de Nestlé, dont l'amateurisme dans cette histoire est quelque-peu surprenant. On pourrait en effet penser que l'entreprise a les moyens de se préparer à ce type de situation, d'autant que les problématiques d'e-reputation sont maintenant bien connues. Longuement analysée sur le blog Readwriteweb, l'affaire Greenpeace VS Nestlé constitue quoi qu'il en soit un cas d'école dont on n'a pas fini de parler!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire