jeudi 31 janvier 2013

Avancée Technologique : Quid du LI-FI ?



Une énième réflexion sur la part grandissante et non moins certaine du numérique et de ses innovations dans la société actuelle.
Après le web sémantique, ses subtilités et ses applications à peine cernées, voilà que l'on s'achemine vers une technologie nouvelle qui viendrait supplanter le WI-FI.
Il s'agit du LI-FI [1]qui est la transmission de contenu multimédia par la lumière. Un nouvel arrivant dans dans la jungle numérique où la plupart des utilisateurs ont les sens complètement émoussés par la multiplication des médiums de transmissions et/ou canaux d'informations (tablettes numériques, e-book etc).

Le progrès est en marche et rien ne saurait l’arrêter. En effet, les détracteurs d'hier, pointant du doigt les méfaits des ondes magnétiques qui nous traversent au quotidien du fait du WI-FI, argueront quoi sur le LI-FI ? Nous leur laisserons la primauté de la réponse.
Cette innovation de plus vient juste nous faire prendre conscience de l'ampleur et de la place des nouvelles technologies dans la société, sans verser dans la surenchère, tout laisse à penser que demain la nature entière se présentera comme un vaste réseau complexe truffé de métadonnées et par extension l'homme.Mais n'est-ce-pas déja le cas aujourd'hui ? Suivez mon regard

Loin d'être alarmiste,  mon point de vue sur la question  reste dans la droite ligne rabelaisienne. Aussi, le LI-FI reste une avancée majeure dans le domaine des télécommunications, mais en terme de déploiement, quel sera le champ des possibles ?


Quelques sources:

  1. http://www.scoop.it/t/lifi (consulté le 29/01/2013)



mardi 29 janvier 2013

E-réputation ou le problème de la mémoire d'Internet

"L'homme est un loup pour l'homme"...et surtout sur la Toile. 

Le 30 novembre dernier se tenait la journée d’étude sur le thème "Vie privée 2020; quelle vision pour la protection des données personnelles de demain ?" A cette occasion la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) a lancé son 1er numéro de "vie privée à l'horizon 2020; Paroles d'experts" qui concentre en 3 parties les questions que pose l' e-réputation:

1- Focus sur des transformations clés au croisement des usages, des technologies et des stratégies économiques

2-Quel paysage nouveau pour les données personnelles, les libertés et la vie privée ?

3-Protéger, réguler, innover demain

En effet, il y a urgence en la matière !  Non seulement Internet garde une trace pouvant nuire à la réputation d'un utilisateur, mais, à cause de sa rapidité, il ne laisse pas le temps de réagir, notamment avec les réseaux sociaux.

Souvenons- nous de Ghyslin Raza alias "Star Wars Kid" qui s'était filmé en train de reproduire une figure d'un Jedi. Vidéo vue par plus de 15 millions d'internautes souvent moqueurs et  parodiée de nombreuses fois; le jeune homme souffrit de harcèlement et à dû finir en hôpital psychiatrique et ce malgré la plainte de sa famille  à l'encontre des diffuseurs de la vidéo.

Ces propagations d'insultes et de mépris sont dues au fait que les utilisateurs se lâchent entre eux , se sentant intouchables, grâce à l'anonymat. Dès lors les règlements de comptes affluent et Internet devient un champ de bataille entre tous. Parfois même entre les utilisateurs et de grandes marques.

Une mine d'or pour les prestataires en nettoyage mais à court terme seulement, car le contenu d'Internet n'efface pas le vrai problème."Comment contrôler la trop mise à disposition des informations personnelles ?"
Et c'est sur cette problématique que les "experts" du CNIL  se penchent...

Sources :

Didier FROCHOT.CNIL - Nouvelle publication : Les Cahiers IP [en ligne] Les-infostratèges.com 14 Jan 2013[http://www.les-infostrateges.com/actu/13011564/cnil-nouvelle-publication-les-cahiers-ip]

Michel LE MEUR.  E-réputation : Soigner son image sur le net : tout un art ! [en ligne] Les-infostratèges.com  29 Jan 2013 [http://www.les-infostrateges.com/actu/13011572/e-reputation-soigner-son-image-sur-le-net-tout-un-art]

 SITE CNIL. Journée d'études vie privée 2020 : quelle vision pour la protection des données [en ligne] personnelles de demain ?29 novembre 2012

 CNIL  :Vie privéeà l’horizon 2020 Paroles d’experts[en ligne][http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/La_CNIL/publications/DEIP/CNIL-CAHIERS_IPn1.pdf]

Page Wikipedia : Star Wars Kids [en ligne][http://fr.wikipedia.org/wiki/Star_Wars_kid#cite_note-4]

Le multimédia au service de l'enseignement supérieur

Les Journées Scientifiques de la Pédagogie Universitaire à l'heure du Numérique, appelées plus commnunément JS-PUN, organisées par la Mission Numérique pour l'Enseignement Supérieur (MINES)  se sont tenues les 16 et 17 janvier 2013 à l'Institut Français de l'Education (IFÉ) à Lyon.

Destinées aux chercheurs, enseignants, formateurs et ingénieurs pédagogiques du supérieur, le thème retenu cette année était "l’articulation entre recherche, pratiques et formation pour la pédagogie universitaire numérique".

Les videos des conférences seront mises prochainement en ligne sur le site www.canal-u.tv tout comme celles des deux éditions précédentes.

Les débats ont porté notamment sur les outils numériques mis à la disposition de l'enseignement supérieur.

Outre les documents pédagogiques classiques (supports de cours, imagerie et photographies) numérisés et mis à la disposition des étudiants sur les portails de leurs établissements, un certain nombre de sites apportent leurs concours dans la formation à distance ou dans la mise à disposition de conférences à destination d'un public plus large.

Concernant la formation à distance, le site www.formasup.fr, créé fin 1999 par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et réalisé par le Cerimes, propose plus de 3000 formations. Le CNED, le CNAM et les universités affiliées à la Fédération Interuniversitaire de l'Enseignement à Distance (FIED) en sont partenaires.

Que ce soit pour approfondir ses connaissances dans son domaine d'expertise ou bien par simple curiosité intellectuelle, l'accès aux sites tels que ceux de l'Université Ouverte des Humanités (www.uoh.fr) ou bien des Universités Numériques (www.universites-numeriques.fr) apportera, à temps choisi et pour tout un chacun, une expérience plus forte encore et infiniment plus large et plus souple que les programmes de la télévision scolaire diffusés par feu l'ORTF dans les années 70.

mardi 15 janvier 2013

Le Knowledge Graph de Google : vers un web plus intelligent ?


Lancé sur le territoire américain en mai 2012, le Knowledge Graph ou "graphe de connaissance" est apparu en France en décembre 2012. Cette nouvelle fonctionnalité proposée par Google est un moyen de lier entre elles des méta-données sur des entités (monuments, villes, personnages célèbres, animaux...) et leurs relations avec d'autres entités ou faits marquants. La requête lancée par l'utilisateur se matérialise désormais sous la forme d'une fiche signalétique. 

Concrètement, si vous cherchez quelque chose qui est disponible dans "l'écosystème" du graphe de connaissance, Google est capable d'afficher des informations supplémentaires sur l'entité que vous recherchez et d'effectuer "à votre place" un tri entre les informations susceptibles de vous intéresser et celles qui paraissent secondaires, voire inutiles.

Vous me direz, quoi de neuf sous le soleil ? Cette fonctionnalité est déjà bien connue des utilisateurs de moteurs tels que Ask Jeeves ou Wolfram Alpha. Une encyclopédie en ligne comme Wikipédia s'est également positionnée depuis de nombreuses années sur ce segment de recherches d'informations.

Mais le graphe de Google va plus loin en fournissant immédiatement une information compacte, synthétique et disponible via un nombre limité de clics. Il permet également d'optimiser la recherche en s'appuyant sur l'historique des recherches précédentes et limite le problème de l'ambiguïté mantique (avec plus ou moins de succès)

Pour obtenir un tel résultat, Google s'appuie sur une base de données de plus de 500 millions d'entités et de 3,5 milliards de relations entre ces données grâce à un partenariat avec de grandes encyclopédies, telles que Wikipédia et des bases d'informations comme Freebase

Goole a, en effet, racheté Freebase en 2010. Freebase est une base de données sémantique collaborative qui repose sur le modèle RDF (Resource Description Framework). RDF est un des langages piliers du web sémantique. Il assure l'interopérabilité entre les systèmes informatiques et donne un sens aux données pour faciliter leur recherche, leur analyse et leur extraction.

A terme, le mode de recherche introduit par le Knowledge Graph de Google pourrait révolutionner la façon dont nous accèderons à l'information sur Internet. D'un web plus structuré à un web plus intelligent, il n'y a qu'un pas que Google semble avoir d'ores et déjà franchi. 



Les sources :

Pour aller un peu plus loin : 

mercredi 9 janvier 2013

Le marché noir du web

Jeudi 10 janvier de 19h à 20h30 se tiendra une conférence sur le social metric à la Cantine 151 rue Montmartre, Passage des Panoramas 75002 Paris

Le Social Media Club invite les professionnels et les chercheurs spécialistes du web à Obession de la mesure et trafic d'influence, une conférence dédiée aux métriques et à leur marché noir.
C'est la course au référencement, audience et compteur pour les annonceurs, les agences de communication et les médias. Faut il en déduire que fans, followers, retweets, likes ou autre share seraient un poids dans l'économie ?

Il existe des régies spécialisées qui vendent des fakes sur Internet. Les fakes sont des comptes fabriqués de toute pièce par des ordinateurs, parfois avec l'aide de logiciels d'attaque contournant les mesures de sécurité.
Le but étant pour les marques de grande consommation d'augmenter leur référencement et leur audience auprès de clients potentiels. Ce procédé pourrait être utiliser par les sites d'actualité pour augmenter leur influence et donc se targuer d'être suivis par le plus grand nombre. N'avez vous jamais entendu sur votre radio ou votre quotidien les résultats d'un sondage les mettant en avant ?
Tout cela aurait pour but d'améliorer le ROI (Return On Investment) des entreprises. Mais est ce vraiment le cas ? Buy Real Marketing (BRM), vend 15$ les 5 000 vues sur Youtube et 17$ les 1000 abonnés sur Twitter. D'autres régies spécialisées vendent des faux fans. Le principe de Twitter ou Facebook n'est il pas de dialoguer, alors si les comptes sont faux et non actifs quel est l'avantage à court terme ? A priori, les outils de calcul actuels ne sont pas encore fiables.
Il faudra suivre les résultats de cette conférence pour voir ce qu'il en est réellement.

Les sources:

Social Média Club

Article du Monde
EUDES Yves. Les faux amis de mes amis...,19 septembre 2012

RISSOAN Romain. Réseaux sociaux - Optimiser votre ROI. ENI, 2012, 293p., ISBN 978-2-7460-7736-2


Une (nouvelle) révolution dans la vente des livres en 2013 ?


Fin/début d’année oblige : une pléthore d’articles et de billets sont parus pour faire le bilan de 2012 et fournir des prédictions pour 2013. Nous nous intéresserons ici à l’encre coulée au sujet des oscillations du marché du livre et notamment du livre numérique.

L’assèchement d’Amazon ?
Sur un ton certes irrévérencieux, The Guardian - repris par Livres Hebdo - prédit qu'Amazon « sera obligé de déposer le bilan après un boycott de masse, suite à son refus de payer l'impôt sur les sociétés ». Bien que l'auteur ajoute en conclusion que « cette dernière prédiction pourrait être un tantinet optimiste », cela vaut la peine de souligner qu'une petite enquête menée auprès de 52 librairies indépendantes britanniques par le site web The Bookseller indique que 48 % des établissements affirment avoir réalisé des ventes supérieures à l'année précédente. La raison de cette croissance serait la polémique autour de la politique fiscale d'Amazon, qui lui permet d'échapper presque complétement aux impôts au Royaume-Uni. Celle-ci aurait aidé les consommateurs à prendre conscience de l'effet négatif d'Amazon sur la librairie indépendante. Comme le souligne The Bookseller, nul ne peut savoir si cet effet durera. Ce qui semble clair, néanmoins, c'est que le débat sur ces stratégies utilisées par les multinationales restera à l'ordre du jour en 2013
(Pour une explication de ces stratégies alambiquées voir http://www.nytimes.com/interactive/2012/04/28/business/Double-Irish-With-A-Dutch-Sandwich.html )


Toujours Vivement d'Actualité
Les questions de TVA continueront à faire monter la température en 2013. Pour rappel, sous les règles actuelles de la directive TVA, les livres numériques constituent des services fournis par voie électronique et donc ne sont pas éligibles à l'application d'un taux de TVA réduit comme les livres papiers. La France et la Luxembourg se sont fait rappeler à l'ordre en 2012 par la Commission européenne pour ne pas avoir respecté cette règle. Obligée de faire appliquer la loi actuelle, la Commission reconnaît bien la difficulté actuelle due à cette distinction et devrait faire des propositions d'ici fin 2013 dans le cadre de la nouvelle stratégie TVA. De l'autre côté de la Manche, un acteur anonyme est en train de monter un procès contre la fiscalité britannique pour faire supprimer le TVA sur les livres numériques. En effet, les livres papier ne sont pas soumis à la TVA au Royaume-Uni alors que les livres numériques le sont, et ce à 20 %. Les avocats du plaignant maintiennent que le taux de 0 % devraient s'appliquer aux deux formats étant donné que les produits répondent aux mêmes besoins. A voir si la nouvelle stratégie au niveau européen ne voudrait pas dire qu'un taux devrait être introduit pour les deux...

Les liseuses - déjà dépassés ?
En France, on constate encore - avec quelques étonnements - la réticence des lecteurs face aux liseuses ; au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, au contraire, on parle déjà (presque) d'un marché post-liseuse... au profit des tablettes. Selon The New York Times le marché de liseuses a déjà atteint son sommet en 2011 avec la vente de 23,2 millions d'appareils. Pour 2016 on prévoit de vendre sept millions de liseuses contre 340 millions de tablettes. Notons qu'en France les tablettes auraient été les cadeaux les plus convoités par les enfants ce Noël selon Livres Hebdo. Par ailleurs, selon Techniques de l'Ingénieur, Nokia serait - enfin - en train de rentrer sur ce marché. Mise à part ces questions de formats, les journalistes semblent s'accorder pour dire que 2013 s'annonce néanmoins comme l'année du livre numérique... ou pour le moins « intéressante » pour celui-ci.

N.B. Pour un résumé des problématiques touchant au livre et au livre numérique, réferez-vous au « Dictionnaire politique d’Internet et du numérique » qui vient d'être mis en ligne par le Journal du Net.



mardi 8 janvier 2013

Open Data en France

Le mouvement pour la réutilisation des données publiques est un mouvement mondial né début 2009 et qui a connu une forte accélération en 2010-2011. Aujourd’hui, dans le monde, une quinzaine d’États et une cinquantaine de communautés urbaines  sont impliquées. Et PublicData.eu recense quelques 215 initiatives d’acteurs publics en Europe, que ce soit au niveau national (Belgique, Finlande, Suède, Norvège, Espagne, Grèce, France, Royaume-Uni…) ou régional. Quel est l’intérêt de cette politique d’ouverture de données publiques en ligne ? Quel est le premier bilan français Open Data ?

Le gouvernement français s'est inspiré du portail américain data.gov, lancé en 2009 par l'administration Obama, pour créer son propre système de diffusion des données publiques.
En effet, le sujet Open Data a été repris dans les discussions politiques. Lors des primaires socialistes déjà, Arnaud Montebourg demande aux deux finalistes, Martine Aubry et François Hollande, de s'engager pour "la libération des données publiques dans les collectivités locales et l’État".
La Saône-et-Loire, présidée par Arnaud Montebourg, est en effet l'un des quatre départements français à avoir lancé une démarche d'Open Data. Par ailleurs plusieurs candidats à l'élection présidentielle se sont prononcés en faveur de l'ouverture des données publiques, pendant la campagne. "Une démarche d'open data devra guider les actions publiques", avait ainsi déclaré François Bayrou, tandis qu' Éva Joli soutenait "que toute donnée produite ou financée par l’État ou un service public a vocation, sauf raison sérieuse de sécurité, à être libérée".
Nicolas Sarkozy avait défendu un État "exemplaire en matière d'ouverture des données publiques", souhaitant accélérer les efforts en la matière. L'actuel président français, François Hollande, avait alors promis qu'il "faudra aller plus loin dans l'ouverture des données publiques, à tous les niveaux de la sphère publique".
 
Officiellement le 5 décembre 2011, le gouvernement de François Fillon a ouvert le portail : http://www.data.gouv.fr (Plateforme Française d’ouverture des données publiques). Cette plateforme d’Open Data est administrée par la mission Etalab, qui, sous l’autorité du Premier ministre, coordonne l’action des services de l’État et de ses établissements publics dans le but de « faciliter la réutilisation la plus large possible de leurs informations publiques ».

Severin Naudet, le directeur de la mission, expliquait : « J’ai d’ailleurs fait le choix pour Etalab d’un modèle de gouvernance ouvert, transparent et collaboratif. Nous avons eu de très nombreux échanges avec l’ensemble des acteurs concernés, organisé plusieurs dizaines de réunions de travail ouvertes à tous, qui ont permis notamment d’élaborer la licence open data française, parce qu’abaisser les barrières à la réutilisation des données, c’est aussi créer la sécurité juridique pour les producteurs et les réutilisateurs et c’est ce que permet la licence ouverte française : gratuite, libre, compatible avec tous les standards internationaux. »

Selon un premier bilan français "Open data" dressé par Hubert Guillaud, c’est Kéolis et Rennes Métropole qui ont lancé la première initiative en Octobre 2010, rejoint par d’autres initiatives régionales et territoriales (dont les plates-formes Open Data de Paris, de la Saône-et-Loire, de la Loire Atlantique, du Loir-et-Cher, de la Gironde, de la Communauté urbaine de Bordeaux, du Grand Toulouse, de Nantes, Montpellier : voir la carte de France des initiatives d’ouverture des données publiques établie par Liber TIC:

Une carte de France de l'Open Data maintenue par Liber TIC, version 4, mise à jour Janvier 2012.




Sur cette carte on constate que de plus en plus de collectivités s’engagent à différents niveaux de territorialité dans le domaine de la publication de données réutilisables.


Les sources :

Le cloud computing toujours dans "l'entre deux de la méfiance"

Le cloud computing traduit dans l'hexagone par "informatique dans les nuages", ne semble pas faire l'unanimité. Entre ceux qui le défendent, et ceux qui s'alarment, difficile de se faire une opinion. Question éternelle : quelle marche à suivre pour sauvegarder ses données en toute quiétude ? Dans l'attente d'avoir des réponses bien arrêtées, une date opportune est à retenir : le 21 mai 2013, dans le centre de conférences de l'hôtel Novotel Tour Eiffel, où se dérouleront les 8ème Etats Généraux du cloud computing. On y parlera vraisemblablement plus de confiance que de méfiance ( Atelier n°1, l’enjeu de la confiance , animé par Olivier Iteanu ). Il faut s'y préparer dès aujourd'hui, l'année à venir promet des changements.(1)

Même si le nombre des entreprises à y recourir va croissant, les garanties de sécurité, de stockage, d'accès, des droits de propriété ... sont encore bien insatisfaisantes.
Gartner, cabinet d’études et de conseils, insiste sur la nécessité de la part des fournisseurs de "garantir l’accessibilité de leurs services, se charger de leur gestion et faire la preuve qu’ils peuvent faire face aux pannes et aux catastrophes" (2)

Initié par Amazon en 2002, le cloud computing est en quelque sorte le petit frère du e-business. Ce dernier nécessitait des machines performantes pour répondre aux pics de ventes à des moments bien identifiés.Une question s'est très vite posée : que faire de cette performance le reste de l'année ? S'ouvrir aux entreprises et leur "offrir" un vaste lieu de stockage. Idée porteuse puisqu'Amazon a largement investi dans la location d'espaces de sauvegardes de données et logiciels mutualisés. Résultats : économie considérable pour les entreprises et facilité de gestion grâce à ces datacenters qui s'étendent sur des km2. Voilà un nouveau monde qui s'ouvre aux entreprises. Selon Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, «De plus en plus de sociétés externalisent vers le cloud des activités clés, comme la gestion des ressources humaines ou des secrets de fabrication»(3) Mais elle pointe clairement la nécessité de définir des "clauses contractuelles" afin de rassurer les entreprises et assurer des garanties.

L'année 2013 semble prometteuse, puisque "le lancement effectif de Numergy et Cloudwatt, deux acteurs français du Cloud financés par l’Etat, interviendra véritablement cette année. L’occasion pour les nouveaux entrants de faire leurs preuves face aux géants américains et de démontrer la solidité de leur positionnement."(4) Un défi est à relever. Des candidats s'y proposent.

(1) http://www.cloudactu.fr/

(2) SCHILDERMANCES, Jozef, Gartner met en garde contre l'utilisation irréfléchie du stockage dans le nuage, Datanews, 8 janvier 2013.
http://datanews.levif.be/ict/actualite/gartner-met-en-garde-contre-l-utilisation-irreflechie-du-stockage-dans-le-nuage/article-4000230708735.htm

(3)CHERKI, Marc.Alerte au risque d'espionnage dans le cloud computing, Le Figaro, 24 juin 2012
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/06/24/20005-20120624ARTFIG00125-alerte-au-risque-d-espionnage-dans-le-cloud-computing.php

(4)AUFFRAY, Christophe, Cloud à la française : une pertinence encore à démontrer, Znet.fr, 8 janvier 2013
http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-a-la-francaise-une-pertinence-encore-a-demontrer-39785992.htm



Voir aussi :
http://www.eurocloud.fr/2013/
http://www.cloudcomputing-world.com/
PEPI,Guénaël.Le cloud "à la française" sous le feu des critiques, Le Monde.fr, 8 novembre 2012.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/11/08/le-cloud-a-la-francaise-sous-le-feu-des-critiques_1787762_651865.html