Croisé lors de l'exposition La Force de l'Art 02, Julien Prévieux est jeune artiste contemporain qui se sert notamment de l’organisation des savoirs et l’accumulation des connaissances comme base de réflexion pour la conception de ses installations en y ajoutant une dose d’absurde. Ainsi cette bibliothèque en forme de cercle (qui n'est pas sans rappeler la Tour de Babel) composée uniquement d'ouvrages désuets qui donne à voir un savoir et/ou des postures intellectuelles désormais révolus, prenant ainsi le contrepied de la posture du documentaliste.
Autre exemple de détournement, La Somme de toutes les peurs, cartographie élaborée à partir d’un logiciel de Data Mining. Outil « d’aide à la décision », le Data Mining se propose d'utiliser un ensemble d'algorithmes issus de disciplines scientifiques diverses (statistiques, intelligence artificielle, base de données) pour extraire, à partir d'un important volume de données brutes, de connaissances originales auparavant inconnues en mettant à jour des corrélations entre les données. L’objectif ainsi poursuivi est de mieux comprendre les liens entre des phénomènes en apparence distincts et d'anticiper des tendances encore peu discernables. En l’appliquant au scénario d’un film catastrophe (dont l’œuvre est éponyme), l’artiste aboutit à un « arbre de décision » qui prend la forme d’un immense graphique aux méandres infinis, imbroglio de lignes et de termes qui se croisent en quelques nœuds significatifs. Utilisé ici en contre-emploi, la tentative de clarification produit paradoxalement une grande confusion, sorte d’ultime scénario paranoïaque.
Autre exemple de détournement, La Somme de toutes les peurs, cartographie élaborée à partir d’un logiciel de Data Mining. Outil « d’aide à la décision », le Data Mining se propose d'utiliser un ensemble d'algorithmes issus de disciplines scientifiques diverses (statistiques, intelligence artificielle, base de données) pour extraire, à partir d'un important volume de données brutes, de connaissances originales auparavant inconnues en mettant à jour des corrélations entre les données. L’objectif ainsi poursuivi est de mieux comprendre les liens entre des phénomènes en apparence distincts et d'anticiper des tendances encore peu discernables. En l’appliquant au scénario d’un film catastrophe (dont l’œuvre est éponyme), l’artiste aboutit à un « arbre de décision » qui prend la forme d’un immense graphique aux méandres infinis, imbroglio de lignes et de termes qui se croisent en quelques nœuds significatifs. Utilisé ici en contre-emploi, la tentative de clarification produit paradoxalement une grande confusion, sorte d’ultime scénario paranoïaque.
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