En mars 2010, la ville de Rennes a commencé à mettre à disposition ses données publiques par le biais d'un site dédié : http://data.keolis-rennes.com. C'est une grande première en France.
Qu'entend-on par données publiques ?
Pour Michael Cross [1], journaliste au Guardian et l'un des responsables de la campagne "Free our data" qui milite pour davantage de transparence et une plus large diffusion des données publiques, il s'agit de "toutes les données créées par des administrations dans le cadre de leurs missions. Ce sont principalement les données géographiques ou météorologiques, mais cela peut aussi inclure des données financières ou juridiques".
A quoi peut servir l'ouverture des données publiques?
Le potentiel semble très vaste :
- transparence (voir l'affaire des notes de frais des députés britanniques)
- création de nouveaux services ou de nouvelles applications contribuant à la qualité de vie (la cartographie des flux de déplacements peut par exemple permettre d'éviter les bouchons)
- production de nouvelles connaissances (comme par exemple donner une meilleure appréciation des changements climatiques)
- enrichissement des données par les citoyens (voir le projet Open street map: http://www.openstreetmap.fr/)
- etc.
Quels sont les risques?
Daniel Kaplan [3], délégué général de la Fondation pour l'Internet Nouvelle Génération (FING), modère l'enthousiasme suscité par l'ouverture des données publiques. Elle peut porter atteinte à la vie privée. La réappropriation des données par des entreprises privées risque de se faire au détriment des institutions publiques et générer au final une réduction du stock des données publiques, une réduction de leur fiabilité et de renforcer les inégalités sociales. Il souligne aussi les difficultés liées à l'analyse des données.
Il est néanmoins possible que l'ouverture des données publiques génère une dynamique comparable à celle de l'ouverture des codes dans le domaine du logiciel libre.
Sources :
[1] Article du journal Le Monde : "Michael Cross : Les données publiques doivent pouvoir être réutilisées librement", 01/07/2010
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/07/01/michael-cross-les-donnees-publique-s-doivent-pouvoir-etre-reutilisees-librement_1381453_651865.html
[2] Article du site internet Liber T : "OpenData : l'ouverture des données publiques au service de l'innovation", 10/04/2010
http://www.libert-fr.com/blog/post/2010/04/10/OpenData-:-L-ouverture-des-donn%C3%A9es-publiques-au-service-de-l-innovation
[3] Article du site internet Internet actu.net : "L'ouverture des données publiques, et après", 09/11/2010
http://www.internetactu.net/2010/11/09/louverture-des-donnees-publiques-et-apres/
Qu'entend-on par données publiques ?
Pour Michael Cross [1], journaliste au Guardian et l'un des responsables de la campagne "Free our data" qui milite pour davantage de transparence et une plus large diffusion des données publiques, il s'agit de "toutes les données créées par des administrations dans le cadre de leurs missions. Ce sont principalement les données géographiques ou météorologiques, mais cela peut aussi inclure des données financières ou juridiques".
A quoi peut servir l'ouverture des données publiques?
Le potentiel semble très vaste :
- transparence (voir l'affaire des notes de frais des députés britanniques)
- création de nouveaux services ou de nouvelles applications contribuant à la qualité de vie (la cartographie des flux de déplacements peut par exemple permettre d'éviter les bouchons)
- production de nouvelles connaissances (comme par exemple donner une meilleure appréciation des changements climatiques)
- enrichissement des données par les citoyens (voir le projet Open street map: http://www.openstreetmap.fr/)
- etc.
Quels sont les risques?
Daniel Kaplan [3], délégué général de la Fondation pour l'Internet Nouvelle Génération (FING), modère l'enthousiasme suscité par l'ouverture des données publiques. Elle peut porter atteinte à la vie privée. La réappropriation des données par des entreprises privées risque de se faire au détriment des institutions publiques et générer au final une réduction du stock des données publiques, une réduction de leur fiabilité et de renforcer les inégalités sociales. Il souligne aussi les difficultés liées à l'analyse des données.
Il est néanmoins possible que l'ouverture des données publiques génère une dynamique comparable à celle de l'ouverture des codes dans le domaine du logiciel libre.
Sources :
[1] Article du journal Le Monde : "Michael Cross : Les données publiques doivent pouvoir être réutilisées librement", 01/07/2010
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/07/01/michael-cross-les-donnees-publique-s-doivent-pouvoir-etre-reutilisees-librement_1381453_651865.html
[2] Article du site internet Liber T : "OpenData : l'ouverture des données publiques au service de l'innovation", 10/04/2010
http://www.libert-fr.com/blog/post/2010/04/10/OpenData-:-L-ouverture-des-donn%C3%A9es-publiques-au-service-de-l-innovation
[3] Article du site internet Internet actu.net : "L'ouverture des données publiques, et après", 09/11/2010
http://www.internetactu.net/2010/11/09/louverture-des-donnees-publiques-et-apres/
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