jeudi 24 janvier 2019

De nouvelles valeurs "stratégiques" au sein des organisations

Aujourd’hui, les organisations se basent sur de nouvelles valeurs pour créer de la richesse et acquérir un patrimoine : le partage d’information, la transmission des savoirs en interne sont les nouveaux enjeux stratégiques des entreprises.

La gestion des connaissances est apparue  dans les années 2000. A cet effet, la profession de « knowledge manager » a vu le jour dans les organisations.  Ce gestionnaire a pour rôle de recueillir les différentes connaissances de l’entreprise, de les partager, mais aussi de les conserver afin de créer un patrimoine de connaissances. [1]

Certains auteurs, tels que Roberto Cerchione, Emilio Esposito et Maria Rosaria-Soprado du département de génie industriel de l'Université de Naples, notent que dans les PME, la transmission des connaissances se fait essentiellement en communiquant avec les personnes de son entreprise. [2]

Une nouvelle norme, adressée aux knowledge managers et à ceux qui s’occupent de la consolidation des connaissances en entreprise, apparaît en 2018.  Il s’agit de la norme ISO 30401, basée sur le management des connaissances dans les organisations.
Son objectif est de permettre aux organisations la mise en place d’un système de management solide, rigoureux, basé sur la préservation des connaissances, mais aussi sur leur diffusion et leur partage.[3]

Le  développement d’un système de gestion des connaissances est un réel objectif stratégique pour l’entreprise.
D’ailleurs certains auteurs : associent la gestion des connaissances internes à la « Compétitive Intelligence ». Ce domaine concerne l’analyse et la veille externes à l’entreprise, à savoir, la concurrence et l’ensemble de l’environnement et des parties prenantes.
Ainsi, « La connaissance est souvent considérée comme une source d’avantages concurrentiels. »
Peter Drucker, consultant américain en management d’entreprise, auteur et théoricien, disait : « Ce qui fait la différence entre les entreprises, ce n’est pas tant les capitaux, ni les personnes, ni non plus les ressources naturelles que les connaissances. » [4]



Sources :

[1] Nathalie Tessier et Isabelle Bourdon. Cairn. Le management des hommes : un défit pour la gestion des connaissances. Publié en 2009  : [Consulté le 24 janvier 2019].https://www-cairn-info.proxybib-pp.cnam.fr/revue-des-sciences-de-gestion-2009-3-page-35.htm 

[2] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Regard sur les pratiques de knowledge management en PME. Euresis.com. Publié le 18 décembre 2018 : [Consulté le 24 janvier 2018].
http://blog.euresis.com/index.php?/archives/1983-Regard-sur-les-pratiques-de-knowledge-management-en-PME.html

[3] ISO.  Club Gestion des connaissances. Systèmes de Management des connaissances — Exigences. http://www.club-gc.asso.fr. Publié en 2017: [Consulté le 24 janvier 2019].http://www.club-gc.asso.fr/sites/default/files/fichiers_attaches/evenement/enqu-te-publique-projet-norme-syst-mes-management-connaissances-exigences-pr-nf-iso-30401/iso-30401-version-fran-aise.pdf.


[4] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Intelligence économique, knowledge management, mission et vision. http://blog.euresis.com. Publié le 19 novembre 2018 : [Consulté le 24janvier 2018].


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