La
gestion des connaissances est apparue
dans les années 2000. A cet effet, la profession de « knowledge
manager » a vu le jour dans les organisations. Ce gestionnaire a pour rôle de recueillir les
différentes connaissances de l’entreprise, de les partager, mais aussi de les
conserver afin de créer un patrimoine de connaissances. [1]
Certains auteurs, tels que Roberto Cerchione, Emilio Esposito et Maria Rosaria-Soprado du
département de génie industriel de l'Université de Naples, notent que dans les
PME, la transmission des connaissances se fait essentiellement en communiquant
avec les personnes de son entreprise. [2]
Une nouvelle norme, adressée aux knowledge managers et à ceux qui
s’occupent de la consolidation des connaissances en entreprise, apparaît en
2018. Il s’agit de la norme ISO 30401, basée sur le management des connaissances
dans les organisations.
Son objectif est de permettre aux
organisations la mise en place d’un système de management solide, rigoureux,
basé sur la préservation des connaissances, mais aussi sur leur diffusion et leur
partage.[3]
Le
développement d’un système de gestion des connaissances est un réel
objectif stratégique pour l’entreprise.
D’ailleurs certains auteurs : associent la gestion des connaissances internes à
la « Compétitive Intelligence ». Ce domaine concerne l’analyse et la
veille externes à l’entreprise, à savoir, la concurrence et l’ensemble de
l’environnement et des parties prenantes.
Ainsi,
« La connaissance est souvent
considérée comme une source d’avantages concurrentiels. »
Peter Drucker, consultant
américain en management d’entreprise, auteur et théoricien, disait : « Ce
qui fait la différence entre les entreprises, ce n’est pas tant les capitaux,
ni les personnes, ni non plus les ressources naturelles que les
connaissances. » [4]
[1] Nathalie Tessier et Isabelle
Bourdon. Cairn. Le management des
hommes : un défit pour la gestion des connaissances. Publié en 2009 : [Consulté
le 24 janvier 2019].https://www-cairn-info.proxybib-pp.cnam.fr/revue-des-sciences-de-gestion-2009-3-page-35.htm
[2] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Regard sur les pratiques de knowledge management en PME. Euresis.com. Publié le 18 décembre 2018 : [Consulté le 24 janvier 2018].
http://blog.euresis.com/index.php?/archives/1983-Regard-sur-les-pratiques-de-knowledge-management-en-PME.html
[3] ISO. Club Gestion des connaissances. Systèmes de Management des connaissances — Exigences. http://www.club-gc.asso.fr. Publié en 2017: [Consulté le 24 janvier 2019].http://www.club-gc.asso.fr/sites/default/files/fichiers_attaches/evenement/enqu-te-publique-projet-norme-syst-mes-management-connaissances-exigences-pr-nf-iso-30401/iso-30401-version-fran-aise.pdf.
[4] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Intelligence économique, knowledge management, mission et vision. http://blog.euresis.com. Publié le 19 novembre 2018 : [Consulté le 24janvier 2018].
[2] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Regard sur les pratiques de knowledge management en PME. Euresis.com. Publié le 18 décembre 2018 : [Consulté le 24 janvier 2018].
[3] ISO. Club Gestion des connaissances. Systèmes de Management des connaissances — Exigences. http://www.club-gc.asso.fr. Publié en 2017: [Consulté le 24 janvier 2019].http://www.club-gc.asso.fr/sites/default/files/fichiers_attaches/evenement/enqu-te-publique-projet-norme-syst-mes-management-connaissances-exigences-pr-nf-iso-30401/iso-30401-version-fran-aise.pdf.
[4] Pierre-Yves Debliquy. Euresis. Intelligence économique, knowledge management, mission et vision. http://blog.euresis.com. Publié le 19 novembre 2018 : [Consulté le 24janvier 2018].
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