jeudi 29 novembre 2012

Les outils collaboratifs en entreprise

Demain la veille publie aujourd'hui, jeudi 29 novembre 2012, un livre blanc intitulé 30 raisons d’adopter les outils collaboratifs en entreprise, réalisé par la promotion du Master Management de projet et innovation à l’Université d’Auvergne.  C’est l’occasion pour nous de faire un petit tour d’horizon des outils disponibles et des intérêts qu'ils peuvent représenter pour les entreprises.

Les outils collaboratifs reposent sur un même principe : permettre à plusieurs utilisateurs de créer, partager et modifier des documents en temps réel. Un grand nombre d'entre eux vise à améliorer la collaboration (ou coworking) et le partage d’informations au sein des entreprises. On peut les regrouper en trois familles :

Les agrégateurs
Ils permettent aux entreprises d’organiser de gros volumes de contenu et de les mettre à la diposition des collaborateurs. A celà, s'ajoute la possibilité de surveiller l’image de marque, notamment de l'entreprise sur les médias sociaux, et d’agréger les informations externes à titre de veille. Autrement dit, de maîtriser son    
e-réputation. C'est un terrain sur lequel un outil comme Netvibes s’est très tôt engagé.

Les solutions bureautiques distantes
Ces solutions proposent aux entreprises de virtualiser les applications logicielles en se servant des postes de travail comme de terminaux. La plus connue et complète est Google Apps qui propose l'accès gratuit à des logiciels de traitement de texte et tableurs. Elle a très vite été rejointe par Microsoft avec Office Web Apps.

Les plateformes collaboratives (ou réseaux sociaux d’entreprise)
Basées sur le fonctionnement des réseaux sociaux, ces plateformes commencent à être déployées au sein des entreprises pour faciliter l’interaction entre les employés. Sharepoint en est un bon exemple. Il intègre nativement ces fonctions sociales et peut être utilisé seul pour tous les usages web en entreprise. Il permet également une intégration forte avec le poste de travail, notamment Outlook, pour un accès direct aux contacts et leur partage depuis les messages électroniques.

Du simple partage de fichier à la plateforme collaborative, les options sont nombreuses.  Voici un panorama relativement complet des solutions logicielles des outils collaboratifs :

Affinitiz
IBM Connections
Sharepoint
Alfresco
Jahia
Silverpeas
Bluekiwi
Jalios
Socialtext
BuddyPress
Jamespot.pro
Spip
Cisco Quad
Jive SBS
Talkspirit
Clearvale
Knowledge Plaza
Telligent
Confluence
Liferay
Typo3
Convofy
NewsGator Social Site
Wordpress
CubeTree
Novell Teaming
XWiki
Dimelo
Nuxeo DM
Yammer
Drupal
OpenText Vignette
YoolinkPro
Elgg
PersonAll
Zyncro
Exo Platform
Portaneo

eZpublish
SeeMy


Pour plus d'informations sur chacun de ces outils, rendez-vous sur collaboratif-info.fr (http://www.collaboratif-info.fr/fiches-logiciels/affinitiz#sommaire_fiches_logiciels).

Les avantages des outils collaboratifs sont nombreux : simplification du travail en groupe, création de réseaux, autonomie, optimisation du travail, ... , etc. Les futurs utilisateurs ont tout à y gagner. Les managers aussi. Meilleure gestion du temps et des ressources, aide à la décision, communication plus transparente, partage d’information sécurisé, ... autant de critères chers aux dirigeants.

Gardons tout de même à l'esprit que ces outils, certes utiles, ne constituent pas une solution en soi. Ils nécessitent, au préalable, une analyse et une identification précise des besoins de partage et de diffusion de l'information. Et ne perdons pas de vue que la collaboration en entreprise reste avant tout une question de (bonne) communication entre les personnes.

Sources :

 

L’aventure du numérique au Salon du livre et de la presse jeunesse

Le Salon du livre et de la presse jeunesse a ouvert ses portes hier, en Seine-Saint-Denis, et se poursuivra jusqu’au 3 décembre.
Pour cette 28e édition du Salon, le thème de l'Aventure sera le trait d'union entre les nombreuses propositions littéraires et créatives programmées dans les 7 pôles artistiques (ados, art et design, BD, cinéma, numérique, presse et théâtre) les rencontres avec des nombreux intervenants, et les œuvres présentées par les artistes invités dans l’exposition "28°W".
Des jeunes et petites structures éditoriales aux plus grandes maisons d'édition, le Salon offre chaque année au public le plus grand rassemblement européen d'éditeurs pour enfants, avec près de 330 exposants internationaux présents (l’autre rendez-vous important pour la littérature jeunesse étant la Salon du livre jeunesse de Boulogne, en Italie, qui se tient tous les ans au mois de mars et qui, contrairement au Salon français, est réservée aux seuls professionnels).

Un secteur de l'édition très particulier


Le Salon est donc un événement incontournable pour tous les acteurs des métiers du livre, mais aussi pour les professionnels de l’info-doc, qui veulent avoir un panorama complet de l’édition jeunesse, un secteur marquant sa spécificité.
 
En effet, selon une étude publiée ce mois-ci par l’institut GfK le segment du livre jeunesse est le seul créneau de l'édition à enregistrer une progression de ses ventes depuis le début de l'année (+ 2,5%), à l'inverse d'un contexte global de baisse des ventes du contexte général (-2,7%). 
Des très jeunes enfants aux adolescents, le livre de jeunesse tire sa richesse de sa diversité éditoriale qui va des livres d'éveil aux romans en passant par les documentaires, les ouvrages de coloriages, les albums ou encore les livres CD. En 2009, grâce à « Twilight », le marché du livre jeunesse avait atteint un record avec 595 millions d'euros de chiffre d'affaires. Depuis, il se consolide dans la zone des 560 millions. A ce niveau, il affiche encore une progression de plus de 20% par rapport à 2004. 

Les points forts du Salon 

Un des points forts du Salon, qui peut fort intéresser les professionnels de l’info-doc, est la réflexion engagée atour du numérique, à travers plusieurs initiatives :

- le pôle numérique : créé en 2011, avec la mise à disposition d’une tablette XXL, le pôle propose au public de découvrir et appréhender applications et histoires numériques. Tandis que des tablettes numériques individuelles offrent des découvertes en solo, autour d'un écran géant des projections de projets argumentés par leurs créateurs expliquent le processus de créations, de la conception d'images à la création finale. Les éditeurs n'hésitent pas à convoquer, avec originalité et créativité, des démarches d’apprentissage et des ressorts ludiques pour les plus petits et à relever le défi d’innover pour une littérature tournée vers un lectorat d’adolescent.

- le projet biblioconnection : toujours attentif aux innovations technologiques, aux usages numériques et lectures à l’écran, le Salon a conduit un nouveau projet qui propose d'expérimenter de nouvelles manières de lire qui interrogent la place du « corps lisant » à travers une bibliothèque numérique interactive à commandes gestuelles. Équipée d’interfaces de contrôles (joysticks, contacteurs, capteurs de mouvement) et d’applications sur mesure (adaptation en langue des signes, version vocale, auto-description) ce salon de lecture mobile expérimentale rassemble des technologies de pointe qui permettent de développer des systèmes de lecture particulièrement adaptés aux publics en situation de handicap. L’approche accessible, ludique et interactive de cette bibliothèque nouvelle génération intéressera les grands lecteurs, mais peut surtout s’avérer attractive et efficace pour des enfants et des adolescents qui ne possèdent pas la lecture, pour des raisons d’âge ou de difficultés, ou qui sont tout simplement hésitants vis-à-vis des livres. Dès janvier 2013, deux prototype seront expérimentés à la médiathèque et l’établissement scolaire de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches et la maison pour adolescents La Maison de Solenn, à Paris, avant d’être plus largement diffusé dans le cadre de l’École du livre de jeunesse. 
- Le MÏCE - Marché Interprofessionnel et International de la Création pour Enfants : créé en 2010, le marché est dédié aux multiples formes et nouvelles technologies de création. Cette espace réservée aux professionnels propose notamment un cycle deconférences « De la page à l’écran » (journée de vendredi 30 novembre), pour partager analyses et expériences sur les mutations liées à la révolution numérique, les incidences fonctionnelles et économiques des modes de production, de diffusion et de médiation, les réflexions interprofessionnelles sur les évolutions des métiers de la création pour enfants à l’échelle nationale et internationale ; et un espace d'exposition d'innovations digitales (journée de lundi 3 décembre), métiers et services, pour découvrir des sociétés innovantes (création ou services numériques) et des nouvelles professions liées à ce médium, assister à des pitchs et des démos, repérer de jeunes talents numériques. 

Info pratiques :

Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis

Lieu : Espace Paris-Est-Montreuil, 128, rue de Paris - 93100 Montreuil 

Dates et horaires:
  •  Jeudi 29 novembre : 9h-18h 
  • Vendredi 30 novembre : 9h-21h30 (accès gratuit pour la nocturne dès 16h30) 
  • Samedi 1er décembre : 9h-20h 
  • Dimanche 2 décembre : 10h-19h
  • Lundi 3 décembre : 9h-18h 
 Accès gratuit pour les professionnels de l’info avec pré-accréditationprofessionnelle 

mercredi 28 novembre 2012

Les RDA


   Avec l'apparition de nouvelles formes de supports numériques, les normes de catalogage  traditionnelles montrent depuis plusieurs années leurs limites. Face aux nombreux débats sur comment cataloguer ces  nouveaux entrants,  le JSC (Joint sterring comitee) a lancé en 2005 le projet RDA : Ressource description Acces. Ce dernier sera mis en place le 31 Mars 2013 aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre et en Allemagne. 

    Les RDA doivent donc dès le mois de Mars prochain remplacer l'actuel système de catalogage anglo-américain AACR (Anglo-American Cataloguing Rules).
   Créée dans sa première version en 1967, le AACR connaît une seconde évolution en 1978. Les 2 publications anglophones sont unifiées et rendues compatibles avec les règles de l’ISBD (International Standard Book Description) utilisées encore aujourd’hui pour consigner les éléments descriptifs fondamentaux selon un ordre précis et une ponctuation définie. Cette version rebaptisée RAACR, permet  à l'époque de cataloguer un nouveau support : les documents audiovisuels.

   Malgré ces évolutions successives en 1988, 1998 et 2002, permettant de rendre accessible ces catalogages sur les nouveaux supports de lectures (Bases informatiques, web etc...), le RAACR résonne toujours dans sa conception à l'ère du livre. 

  Se pose alors le problème du contenu lié au support. Si on prend en exemple un fichier MP3, contenant une chanson d'un artiste, suivi d'une interview de ce dernier, doit on le classer dans le chapitre 5 pour musique, dans le chapitre 6 pour enregistrement ou dans le chapitre 9 qui lui, concerne les ressources électroniques ?

   Le RDA va remettre en cause le catalogage ainsi que la présentation elle même du document. Fini la petite fiche où l'on retrouvait les informations rangées suivant l'ordre définit au XIXème siècle:

  • Auteur
  • Titre 
  • Sous titre 
  • Edition
  • Etc...

   Le RDA propose la forme suivante :
  • Œuvre : une création intellectuelle ou artistique déterminée, exemple : Germinal.
  • Expression : une réalisation de cette création intellectuelle. Exemple : la première édition publiée ou l'adaptation cinématographique de Claude Berri en 1993.
  • Manifestation : la matérialisation d’une expression. Exemple : une  traduction en langue étrangère  de Germinal par un auteur X et publié chez Auteursdumonde Books en 2004 qui porte l'ISBN 0448447463.  La manifestation est l'équivalent proche de nos notices actuelles.
  • Item (ou Document) : un exemplaire précis que l'on peut trouver physiquement dans une bibliothèque, médiathèque, centre de documentation grâce à sa cote (ou code barre).

   Cette forme de catalogage devrait semble-t'-il permettre une navigation beaucoup moins linéaire. De retrouver toutes les formes d'expressions et de manifestations plus simplement et surtout plus rapidement. A l'heure des datalink, quid de la France sur les RDA ?

   En Septembre 2010, la France a mise en place un groupe d'experts sur l'adaptabilité du RDA. En Septembre 2012, s'est tenue une réunion du CSB (Comité stratégique bibliographique) regroupant le Ministère de la culture, le Ministère de l'éducation ainsi que la BnF et l'ABES. Ils se sont fixés l'objectif suivant à savoir : remettre un document d’orientation formalisant les enjeux identifiés à ce jour. Ce document comportera notamment  les orientations prises sur le RDA.


Sources 

Synthèse de la Bibliothèque de Montréal sur les RDA.

Groupe RDA et ABES

Le site de la Bnf

le site officiel du groupe technique RDA en France   
http://rda-en-france.enssib.fr/

Mesurer la société de l'information

                                                                    
    L'édition 2012 du rapport annuel de l'Union internationale des Télécommunications (UIT), agence spécialisée de l'ONU, fait le point sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), dans le monde.
Plus d'un tiers de la population mondiale est connecté au web.
La tendance à la baisse, des prix de la téléphonie et des services Internet large bande, contribuent à ce développement technologique.

    Principale source de statistiques mondiales sur les télécommunications et les autres technologies, l'UIT a utilisé un indice de développement des TIC (IDI), pour établir son baromètre. L'IDI est un outil, construit à partir de onze indicateurs, qui permet de comparer, d'une année sur l'autre, les données sur le plan mondial, national et régional.

    Selon, les derniers chiffres, dix pays arrivent en tête du classement des TIC dont huit pays européens et deux pays d'Asie. La République de Corée est au premier rang suivie par la Suède, le Danemark, l'Islande et la Finlande.
    Malgré une dynamique du marché des TIC dans les pays en développement, la fracture numérique persiste vis-à-vis des pays développés.

 Source : UIT


Ce rapport montre que le secteur des TIC est l'un des grands moteurs de la croissance économique mondiale.




Les sources :

- Communiqué de presse de l'UIT, 11/10/2012
http://www.itu.int/net/pressoffice/press_releases/2012/70-fr.aspx#.ULYaIe-nvTc [en ligne] [consulté le 28/11/2011]

- InaGlobal le portail d'informations dédié aux industries créatives et aux médias : article de Danielle HURLEY, Quelles fractures numériques dans la société mondiale de l'information ? 16/11/2012
http://www.inaglobal.fr/numerique/article/quelles-fractures-numeriques-dans-la-societe-mondiale-de-linformation [en ligne] [consulté le 28/11/2011]

- 2,3 milliards d'internautes dans le monde : Le Monde.fr, le 11/10/2012
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/10/11/2-3-milliards-d-internautes-dans-le-monde_1774055_651865.html [en ligne]  [consulté le 28/11/2011]









lundi 19 novembre 2012

Les 7 piliers de l’économie du document par Jean-Michel Salaün


Dans le cadre de la démarche des COurs Ouverts Pour Tous (COOPT), Jean-Michel Salaün a mis en ligne vendredi 16 novembre sur son blog, un cours introductif à l’économie du document qu’il a choisi de présenter sous la forme de sept piliers, comparant point par point la vie d’un exemplaire de journal avec celle d’une baguette de pain [1]. Ces sept piliers sont l’occasion pour lui de croiser des concepts issus de la documentation avec des notions empruntées à l’économie.

1. La destruction

Ou plutôt la non-destruction du document par opposition à la destruction par la consommation de la baguette de pain. Salaün en profite ici pour rappeler le concept de bien non-rival. Un journal, en particulier sous sa forme dématérialisée, est un bien non rival (c’est que la lecture par un individu d’un journal ne prive un autre individu de cette lecture) ; il n’en est pas de même pour une baguette de pain.
Toutefois, Salaün dépasse cette dichotomie pour s’intéresser aux informations que contient le journal, soulignant le caractère hautement périssable de l’information du jour par opposition à l’opposition à l’information du lendemain. De même, sa non-divulgation ou sa divulgation à des tiers soigneusement choisis peut lui conférer une toute autre valeur. De ce point de vue, l’information est un bien rival, il importe que l’on préserve sa confidentialité ou que l’on en fasse, au contraire, la publicité massive.

2. La singularité

Le régime de production d’une baguette de pain n’est pas non plus le même que celui d’un journal.
Dans le cas de baguette, il s’agit d’un régime d’accumulation, une deuxième baguette permet effectivement de doubler la consommation du bien.
Dans le cas du journal, nous sommes davantage dans un régime de duplication, c’est le premier exemplaire, la matrice, le prototype qui coûte. Dans le règne matériel, il faut encore des intrants et une logistique (encre, papier, distribution) pour assurer cette démultiplication. Dans le règne immatériel, cet obstacle qui constitue une « barrière à l’entrée » empêchant l’arrivée de nouveaux entrants n’existe plus, le droit d’auteur toutefois demeure qui maintient un monopole de l’auteur sur l’exploitation de son œuvre, faisant pièce aux « passagers clandestins » qui pourraient démultiplier le contenu à moindre coût sans avoir supporté les coûts de son élaboration.
Une autre conception toutefois émerge autour des biens communs laquelle consiste en une vaste mutualisation des ressources et des savoirs.

3. L’interprétation

La baguette de pain est univoque. Il n’en est pas de même pour le journal. Les informations qu’il contient sont sujettes à de multiples interprétations, utilisations, personnalisations, lesquelles peuvent aller en sens contraire, les personnalisations pouvant réduire fortement l’entropie, les champs d’interprétation jusqu’à réaliser pleinement un contrat de lecture tacite entre le rédacteur et son lectorat.

4. La plasticité

La forme et la structure d’une baguette sont irrémédiables. Tout ce qui vient ensuite n’est qu’accompagnement, expédients gustatifs.
Il va tout autrement dans le cas du journal, dont les informations sont d’une extraordinaire plasticité, facilitée au surplus par les dispositifs électroniques de présentation et de balisage des contenus en ligne. De nouvelles informations peuvent naître du traitement, du croisement de ces données, jusqu’à former un « Web de données », un nouvel « eldorado informationnel » [2].

5. La promesse

Point de promesse ni de surprise dans une baguette de pain, on sait ce qu’on achète. Il s’agit d’une bien de recherche. Le trouver suffit à satisfaire le besoin.
À l’inverse, la teneur exact d’un journal n’est pas connue à l’avance. Il s’agit d’un bien d’expérience. C’est au fur et à mesure de sa lecture que l’on va apprécier ou non son contenu. L’habitude de « consommer » ce type de bien joue également un rôle, on parle de « consommation cumulative ».

6. L’attention

La nécessité de la baguette ou du journal ne se fait sentir ni au même niveau ni au même instant.
La baguette se rattache au besoin de manger qui est un besoin primaire qui s’exprime sans qu’on ait même besoin d’y penser.
Dans le cas du journal, il faut y penser, y prêter attention, ce qui suppose de faire abstraction, au moins un court instant, de tout ce qui peut nous distraire. Cela a été systématisé sous le terme d’« économie de l’attention », laquelle s’inscrit dans une économie de l’abondance, dans laquelle nous avons beaucoup plus d’information à notre disposition que ce que nous pouvons traiter, il faut donc choisir. S’instaure donc un marché à deux facettes, un « marché biface », un marché des lecteurs et un marché des annonceurs, qui s’influencent mutuellement. Ainsi « le marché des lecteurs permet de capter une attention, et donc de valoriser le bien qui sera proposé aux annonceurs : l’espace publicitaire qui accueillera son message. Par les revenus générés, le marché des annonceurs permettra à son tour d’abaisser le prix proposé au lecteur et d’augmenter le lectorat, et par un effet de boucle de valoriser le prix de l’espace publicitaire ». On parle d’« externalités croisées ». Les dernières évolutions de la publicité et de l’« exploitation des traces » des internautes sur le Web élargissent considérablement le champ des possibles en la matière..

7. La résonance

Le circuit de consommation d’une baguette de pain est linéaire et à sens unique : du boulanger au consommateur.
Dans le cas d’un journal, les échanges sont beaucoup plus riches, tant en amont qu’en aval, dans la conception des articles et aussi et surtout dans leur réception dans l’espace public, tant est si bien que l’on va revenir vers certains articles, de façon conformiste (concentration) ou de façon curieuse (éclatement), suivant en cela la loi de distribution de Pareto ou la loi des 80/20, 80 % des demandes concernent 20 % des documents, et inversement. On parle aussi volontiers de buzz d’une part et de long tail (ou longue traîne) d’autre part.


En définitive ce texte de Jean-Michel Salaün nous permet de replacer le document tant analogique que numérique dans son économie particulière, qui, tournant autour d’un prisme à trois facettes (forme, texte, médium), n’est pas celle des autres biens ou services.


Jean-Michel Salaün est chercheur en sciences de l’information au Collegium de Lyon et professeur à l’Université de Montréal. C’est également une figure de prou de la bibliothéconomie française qu’il a fortement contribué à populariser, lors de son passage à l’Enssib.

Notes et références

Les citations entre guillemets et en italique sont issus du texte de Jean-Michel Salaün.

À lire

[1] Jean-Michel Salaün, Les sept piliers de l’économie du document révisés, novembre 2012 : < http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2012/11/16/Les-sept-piliers-de-l%E2%80%99%C3%A9conomie-du-document-r%C3%A9vis%C3%A9s-%28COOPT-Enssib%29 >

À écouter

[2] Jean-Michel Salaün sur France Culture : « Le web comme bibliothèque », Place de la Toile, 11-12, 21 avril 2012, < http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-le-web-comme-bibliotheque-2012-04-21 >

mercredi 14 novembre 2012

Devenir une entreprise 2.0

La réussite de la mise en place d'un projet 2.0 ou "social" au sein d'une entreprise passe par plusieurs axes.

Une entreprise doit décider de devenir une entreprise 2.0 parce qu'elle considère que c'est un atout pour son avenir, ses performances, sa compétitivité et son offre de service. Envisager de devenir une entreprise 2.0 simplement pour suivre la mode, faire face à une pression technologique ou pour satisfaire la génération Y risque de mener à l'échec ou tout du moins à la non utilisation des outils mis en place.

Les ressources humaines ont aussi un rôle important à jouer. Elles sont les contributeurs naturels des réseaux sociaux d'entreprise mais leur rôle doit être envisagé plus largement. Elles seront être utilisatrices, par exemple en utilisant la plateforme pour détecter des profils, expertises, mesurer le climat social de l'entreprise. Elles assureront aussi un rôle de fournisseurs en mettant à disposition les offres RH, la formation en ligne... Mais surtout elles seront les ambassadrices du projet et des outils mis en place en étant moteur pour que ce nouveau mode de fonctionnement soit adopté et les outils déployés.

Mais le déploiement d'un projet 2.0 ne peut pas se limiter à l'appropriation des utilisateurs. L'appropriation par les managers de ces nouveaux outils et du nouveaux mode de fonctionnement est nécéssaire à la réussite d'un projet 2.0. Il doivent avoir un rôle de coordinateur, d'animateur et de superviseur.


Pour plus de détails et d'information vous pouvez consulter le blog d'expert de Bertrand DUPERRIN


 Sources :

Entreprise 2.0 et Social business ? Oui..mais pourquoi ? 19 April 2012 By Bertrand DUPERRIN
Pour les RH le social business ne doit pas débuter par l’adoption d’une technologie, 13 September 2012, Bertrand DUPERRIN
Social et 2.0 : l’adoption par les utilisateurs n’est pas le problème. Par les managers oui.16 October 2012 By Bertrand DUPERRIN






La "Bibliothèque Scientifique numérique" précise ses objectifs

Le dernier numéro d'Arabesques fait le point sur le rapport "BSN : stratégie 2012-2015"; saisissons l'occasion pour (re)présenter le projet de "Bibliothèque Scientifique Numérique" et ses derniers développements.
   
     En France, les rôles relatifs à l'Information Scientifique et Technique (IST) se trouvent répartis entre de nombreux organismes (l'ABES pour le signalement, les groupements de commandes, le PEB; l'INIST-CNRS pour la fourniture de documents à distance et les portails documentaires; le CCSD pour l'archive ouverte HAL; la BnF pour la numérisation...).
Mais ce qui pose encore le plus de souci dans notre pays est la séparation historique entre l'enseignement supérieur et la recherche : de ce fait, les dispositifs documentaires manquent encore de coordination, et leur organisation diffère selon leur public, qui découle de leur mission (chercheurs versus étudiants et enseignants-chercheurs).
Il en résulte une mauvaise lisibilité pour les usagers. En outre, si certains périmètres sont couverts par plusieurs acteurs de l'IST, d'autres ne le sont pas du tout.

   Avec la MISTRD (Mission de l'information scientifique et du réseau documentaire), a été mis en place un projet de Bibliothèque Scientifique Numérique ou BSN, qui vise à améliorer la coordination entre les différents acteurs de l'IST pour mieux répondre aux besoins des chercheurs (tout en rationalisant les coûts) et améliorer ainsi la compétitivité de la recherche française.

Universités, grandes écoles, organismes de recherche et la BnF participent à ce projet qui a pour finalité
- d' améliorer l'accessibilité à l'ensemble des ressources scientifiques nécessaires à la recherche pour tous les chercheurs (sur tout le territoire national),
-et d'augmenter la visibilité de la recherche française par une meilleure diffusion de ses résultats.

Le projet BSN s'articule autour de neuf pôles :
BSN 1 : Acquisition des archives de l’édition scientifique et abonnement aux revues scientifiques
BSN 2 : Dispositifs d’accès et d’hébergement aux/des ressources numériques
BSN 3 : Signalement
BSN 4 : Archives ouvertes
BSN 5 : Numérisation du patrimoine écrit
BSN 6 : Archivage pérenne
BSN 7 : Édition scientifique
BSN 8 : Fourniture de documents/prêt entre bibliothèque
BSN 9 : Formations, compétences, usages

  Dans ce cadre de la BSN, le projet ISTEX (Information scientifique et technique d'excellence) vise à poursuivre la mutualisation des acquisitions, pour aboutir à une infrastructure documentaire commune, accessible par tous les établissements et couvrant toutes les disciplines. Il a notamment pour but de continuer la négociation de licences nationales pour les ressources électroniques.
Le nombre des acteurs participant à ces négociations va être élargi, ce qui permettra de peser plus lourd dans les négociations avec les multinationales que sont les éditeurs scientifiques, et d'obtenir des coûts mieux répartis entre les établissements et plus raisonnables.
ISTEX a également pour but de créer un dispositif permettant le signalement de toute la documentation accessible sur le territoire (et de faire le lien avec la ressource, en fonction des droits). Seront concernées les ressources acquises en licences nationales, mais aussi les abonnements courants des différents centres de documentation, ce qui s'accompagnera de négociations nationales avec les éditeurs pour autoriser l'échange de documents numériques à un coût raisonnable.
Il est également prévu de créer un service unifié pour les ressources numériques et papier, qui coordonnerait le dispositif de prêt de l'ABES et le dispositif de commande de l'INIST-CNRS.

   Un autre grand axe de la BSN concerne le développement des Archives Ouvertes. Un référentiel commun de la production scientifique française sera mis en place, pour une meilleure lisibilité de celle-ci. Un plus haut taux de dépôt dans les archives ouvertes serait en effet très souhaitable.


Source:
Arabesques, BSN : un accès facilité aux savoirs, n°68 (oct-nov-dec 2012)
http://www.abes.fr/Arabesques/Arabesques-n-68

lundi 12 novembre 2012

Mind Mapping et documentation : une première approche pédagogique

Le blog Cactus Acide a publié en septembre/octobre une série de cinq articles de Gildas Dimier, professeur-documentaliste, sur le thème "Aborder la notion de document par le mind mapping". Interpellé par un lycéen quelque peu paresseux - défaut qui s'accompagne souvent d'une certaine ingéniosité... - l'auteur s'est interrogé sur l'opportunité d'utiliser la méthode des cartes heuristiques et autres schémas conceptuels pour mieux faire comprendre à ses élèves les différentes problématiques liées à la fois au document en lui-même et à sa place sur le Net, via les outils de Mind mapping disponibles en ligne (Mindomo, Cmap Tools ou encore Mind 42).

Ces outils permettent dans un premier temps d’aborder aussi bien les dimensions sémantique (contenu et concepts), matérielle (numérique notamment, grâce aux liens hypertextes) et structurelle d’un document, toutes trois indispensables. La logique interne d’un document peut alors être explicitée soir par une arborescence (carte heuristique), soit dans un schéma conceptuel plus poussé.

Ce type d’exercice a bien sûr une dimension intellectuelle, qui interroge le concept d’auteur à la fois au niveau du document primaire, mais aussi dans la conception de sa modélisation via le mind mapping, qui induit une inévitable subjectivité à prendre compte lors de son décryptage par autrui.

Bien que moins évidente, la dimension matérielle de ce type de production est présente, en lien avec son support numérique. L’intégration de liens hypertextes permet quant à elle d’aborder notamment les notions de granularité de l’information et surtout d’instabilité documentaire (liens brisés).

La dimension centrale de ce type d’exercice, enfin, est bien sûr celle qui concerne la structure d’un document et son analyse la plus fine. Les schémas conceptuels permettent d’aborder la hiérarchisation des concepts et des idées, sans se départir d’un aspect rhétorique via les connecteurs logiques. Les cartes heuristiques interrogent quant à elle plus volontiers la notion de média, en particulier de leur instabilité dans le contexte du Web.

L’auteur conclue cette série par une très riche mise en application sur son sujet, à consulter ici.

Source : DIMIER, Gildas, "Aborder la notion de document par le mind mapping", in Cactus Acide (blog), 5 articles publiés du 19/09/2012 au 15/10/2012


L’accessibilité des sites Web et les professionnels de l'information



Le but de ce billet est de montrer sur quels sujets les compétences des spécialistes de l’information peuvent aider à rendre les sites web plus accessibles. Je ne vais pas traiter ici de toutes les recommandations à respecter pour rendre un site accessible, le sujet étant déjà largement développé ailleurs. 

L’accessibilité, c’est quoi ?

C’est l’idée que tout le monde doit avoir accès facilement à l’information publiée sur Internet, en particulier les personnes en situation de handicap (visuel, auditif et cognitif) et en permettre l’adaptation (agrandissement des polices, changement de feuilles de style, périphériques spécifiques…). L’accessibilité peut être aussi vue de façon plus large comme le « web pour tous ».

  Quelles sont les règles ?


En gros, pour qu’un site soit facilement utilisable par une personne lambda ou une machine assistant une personne en situation de handicap, il faut qu’il soit lisible sans feuille de style, sans vidéo et sans image et que la navigation dans les pages soit aisée.
Cela passe par la structuration de l'information. Il faut notamment :

  • identifier les principales zones de la page en leur attribuant un rôle,
  • hiérarchiser les contenus,
  • créer des titres logiques bien balisés (balises <h1>, <h2>...),
  • Structurer les menus de navigation avec des listes.
 Il faut également bien renseigner les métadonnées :
  • de chaque page,
  • des images, vidéos et liens dans chaque page (balise <alt>),
  • des changements de langue (balise <lang>).
 Il faut prévoir un titre et un résumé pour chaque vidéo ou document qui pourrait ne pas être lisible. 

 Les sources

Les notices AcceDe Web
Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) 2.0


lundi 5 novembre 2012

Le développement du livre numérique en France


Le marché du livre numérique est en pleine expansion en France comme dans toute l'Europe. Cette croissance est évaluée pour l'année 2012 à près de 80%.

C'est tout d'abord une offre bien plus riche de contenus qui séduit les utilisateurs. Les nouvelles parutions sont de plus en plus fournies par les éditeurs en livre papier et en livre numérique. Il n' y a jamais eu autant de nouveautés proposées en version numérique depuis l'été 2012.
L'arrivée sur le marché de nouvelles liseuses très perfectionnées, plus agréables d'utilisation et à des prix attractifs contribue également fortement à booster le marché de l'Ebook. Les constructeurs, leaders sur le secteur, comme Apple, Amazon et Google, mettent une grande pression sur le marché.
Enfin, le livre numérique reste plus économique que le livre papier, environ 30 % moins cher.

TVA réduite en France
En effet, en France, le développement du livre numérique profite notamment de l'application d'un taux réduit de la TVA . Celui-ci est de 7 % et devrait passer au 1er janvier 2013 à 5,5% afin de l’harmoniser à celui pratiqué sur les livres papier.
Mais cette réduction de la TVA est contraire aux règles européennes qui assimile le livre numérique à un service fourni par voie électronique et exclut tout taux réduit à ce type de service. La Commission européenne vient ainsi de saisir la France, ainsi que le Luxembourg qui applique de son côté une TVA à 3%, afin d'exiger une mise en conformité avec les droits de l'Union.
Les 25 autres États membres de l'Union, qui respectent les règles européennes et n'appliquent pas de TVA réduite sur les livres numériques, ont également porté plainte auprès de la Commission européenne, soulignant un problème de concurrence nuisant au développement de leur propre marché.
Bruxelles n'exclut pas toutefois une réflexion sur la différence de TVA qui existe entre le livre papier et le livre numérique et sur la nécessité de soutenir le marché du livre numérique. Mais en attendant, il est demandé à la France et au Luxembourg de respecter la législation, sous peine d'amende.

Prix du livre numérique 2012
Le développement du livre numérique en France profite malgré tout pour le moment de ce taux réduit, et, preuve de la place prise dans notre pays par l'Ebook, le "prix du livre numérique 2012" vient d'être lancé par Youboox, plate forme de lecture numérique.
Ce prix a pour objectif de récompenser « des œuvres littéraires en phase avec les nouveaux usages de la lecture numérique : style percutant, capacité à captiver le lecteur page après page et caractère novateur de l’ouvrage ».
Huit ouvrages sont en compétition et sont disponibles à la lecture, gratuitement, depuis la plateforme Youboox , jusqu’au 4 novembre.
  • Autour du Fauteuil -Anthony Galifot
  • Organes à tous les coups – Denis Alamercery
  • Quelque chose de l’oiseau – Patrice Dufétel
  • La vie – Régis de SáMoreira
  • Dans l’œil du gabian – Françoise Laurent
  • Syndrome de la page noire – Jacques Fuentealba
  • Je suis comme vous, unique! – Astrid El Chami
  • La pile du Pont – Audrey Betsch

Fin du livre papier ?
Le livre numérique peut-il faire une réelle concurrence au livre papier ? Le livre papier disparaîtra-t-il à  terme au profit du livre numérique ?
Une étude de l'université de Hambourg, présenté à la foire de Francfort, montre que les lecteurs de livres numériques sont également de grands lecteurs de livre papier.
Le déclin du livre papier n'est donc pas annoncé. Le format papier et le format numérique ont, ensemble, de beaux jours devant eux...



Sources : 

My Boox, Le marché du livre numérique prêt à exploser ?, 26/10/2012
http://www.myboox.fr/actualite/le-marche-du-livre-numerique-pret-exploser-n-18447.html

Le Point, Livre numérique : Bruxelles est agacée par la TVA réduite, 24/10/2012

ActuaLitté, Ebook et TVA : La France, redoutable terre d'optimisation fiscale, 25/10/2012

Youboox, Prix du livre numérique 2012

GraphiLine.com, Livre papier, livre numérique : la guerre des supports, 11/10/2012






(Futurs) RSI, testez vos connaissances en droit !


Les réglementations qui s'appliquent au système d'information (SI) des PME et des grands groupes sont toujours en augmentation.

Les obligations légales et les procédures qui en découlent se sont complexifiées avec l'externalisation des services (cloud computing) et se sont renforcées au sein de l'entreprise avec la modification des comportements des salariés.

Les responsables informatiques d’un système d’information (ou RSI) sont garants du patrimoine informationnel de leur entreprise. A ce titre ils courent des risques qu'ils ne sont pas censés ignorer ; le RSI doit connaître les "règles de l'art" qui régissent sa profession et engage de ce fait sa responsabilité (civile ou pénale) au regard du préjudice subi par l'entreprise du fait de son SI.

Le RSI doit connaitre la réglementation en ce qui concerne les créations intellectuelles, les bases de données, les activités de recherche.
Il doit également encadrer les pratiques des salariés (loi Hadopi pour les téléchargements illicites, protection des données personnelles, propriété intellectuelle et activités illégales) et gérer les intervenants externes, en prenant un soin particulier quant à l'élaboration des contrats avec les différents types de prestataires.
Il doit être le garant de la mise en place et de la sécurité des données comme l'archivage des documents et des éléments de messagerie, la gestion des sauvegardes, du parc logiciel,... tant de notions qui exigent de posséder la culture juridique adéquate et de connaître l'étendue exacte de sa responsabilité.

(Futurs) RSI, avant de signer votre (futur) contrat, prenez garde : y-a-t-il au sein de l'entreprise un expert juridique, un directeur informatique et sécurité, ... quel est le paramètre réel de votre implication ?

Faites également bien le point sur vos capacités à gérer un service : quelle information faut-il conserver, pendant combien de temps, êtes-vous préparé au e-discovery, savez-vous ce que c'est ?
Êtes-vous en mesure d'installer une veille juridique à la hauteur des nécessités de votre (future) entreprise ?


Sources :

Aide-mémoire de droit à l'usage des responsables informatique
Isabelle Renard, Jean-Marc Rietsch (Dunot)

Règles de l'art et normes techniques
A. Penneau, LGDJ, 1989, Bibl.dr.privé, t.42

Droit : www.cnil.fr

L’image et le droit
Manuela Bournes (Eyrolles)

Droit d’auteur et bibliothèques
Yves Alix (Collection Bibliothèques – Edition du cercle de la librairie)

Délai de conservation des documents : vosdroits.service-public.fr/pme/F10029.xhtml

 Sécurité : www.ssi.gouv.fr

Anonymous, pirates informatiques ou altermondialistes numériques – Peuvent-ils changer le monde ?
Frédéric Bardeau, Nicolas Danet (Editions Fyp)