jeudi 19 décembre 2013

Altmetrics: un Openmetrics?

Les évaluations alternatives dans le champ de la recherche scientifique

La production scientifique gagne en vitesse et en moyens de diffusion avec Internet. Les pratiques de la recherche scientifique sont en pleine transformation. Personne ne peut tout lire, c'est un fait. Des filtres permettant de trier les informations existent depuis un moment et des nouveaux outils sont inventés tous les jours pour faciliter le repérage des sources pertinentes.
Dans le monde académique de la recherche, les principaux filtres utilisés par ses membres sont considérés déjà comme traditionnels et insuffisants pour analyser l'impact des contributions scientifiques. Pour rappel, ils sont au nombre de trois...

- La revue par les pairs ou évaluation par les pairs (Peer-review):
un collectif de chercheurs jugent de façon critique les travaux d'autres chercheurs (leurs « pairs »)
- L'index H (H-index): indicateur du nombre de citations que compte un papier
- Le facteur d'impact (IF) d'une revue: calcul qui estime indirectement la visibilité d'une revue scientifique, un journal avec un IF élevé est ainsi considéré comme plus important (plus lu et plus cité) qu'un journal avec un FI faible.

... et ses insuffisances, respectivement:
- très lente, impartiale, difficile à appliquer face à la croissance presque organique du volume de journaux, la revue par les pairs n'est pas un instrument efficace pour éviter la prolifération incontrôlée de publications scientifiques;
- l'index H peut s'avérer aussi très lent, un article peut, en effet, attendre des années pour être cité pour la première fois. En outre, ce type d'indicateur néglige l’implication et la réutilisation à l’extérieur du strict cadre académique et ignorent les raisons pour lesquels l’article est cité.
- le facteur d’impact (impact factor, IF) d’un journal donnant la moyenne de citations par article est souvent utilisé à tort comme une mesure de l’impact des articles individuels.

Des pratiques de recherche qui changent, de nouvelles mesures qui s'avèrent nécessaires

Le grand changement de ces pratiques réside dans la publication croissante des données de la recherche en accès ouvert (Open Acces). Les données scientifiques deviennent accessibles hors-académie, leur impact diffèrent de nature, ils ne s'agit plus de savoir si un article compte pour le monde scientifique, mais aussi s'il a de l'influence dans d'autres sphères de l'action, le comment et le pourquoi.
CC By-SA
Altmetrics, mesures alternatives, permettent cela, elles sont ouvertes et ne font pas que compter le nombre de citations mais prennent également en compte les contenus sémantiques (noms d’utilisateurs, de tags,…). Puisque les altmetrics le permettent, la revue par les pairs peut se faire très rapidement. De même, l’impact d’un article peut se faire quasiment immédiatement, ce qui constitue une différence notable non seulement en termes de temps d’évaluation mais aussi en termes de ce qui est évalué par comparaison avec l’IF d’un journal. Contrairement au score traditionnel d’un article calculé uniquement à partir d’un nombre de citations, les altmetrics pourront jauger l’impact de l’étude à l’extérieur du seul monde strictement académique et pourront prendre en compte des travaux importants mais qui n’ont pas massivement été cités.

 Comment ça marche?


altmetrics is the creation and study of new metrics based on the Social Web for analyzing, and informing scholarship.
Our vision is summarized in:
J. Priem, D. Taraborelli, P. Groth, C. Neylon (2010), Altmetrics: A manifesto, (v.1.0), 26 October 2010. http://altmetrics.org/manifesto

Applications et Outils en Altmetrics:

 http://altmetrics.org/tools/

Sources:
Altmetrics: a manifesto 

 "Quelles évaluations alternatives des pratiques de la recherche ?" Carnets de recherche Hypothèses, Science ouverte:réflexions sur une future libération des données scientifiques, billet posté le 27 octobre 2013, consulté le 19 décembre 2013 [http://donnees.hypotheses.org/69]

Pour en savoir plus: 


- Donaldson, Michael R.; Steven J. Cooke. "Scientific Publications: Moving Beyond Quality and Quantity toward Influence", BioScience, 12 décembre 2013 [article en ligne]
http://bioscience.oxfordjournals.org/content/early/2013/12/05/biosci.bit007.full] consulté le 19 décembre 2013

- Thelwall, M;  Haustein, S., Larivière, V; Sugimoto, C.R. Do Altmetrics Work? Twitter and Ten Other Social Web Services, PLOS One, 29 mai 2013 [article en ligne]
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0064841




mercredi 18 décembre 2013

Protection des internautes : les cookies sous contrôle


La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) vient d'agiter la toile en publiant une nouvelle recommandation au sujet des cookies.

Le rôle des cookies est tout d'abord technique puisqu'ils permettent par exemple à certains sites de stocker des données personnelles de connexion facilitant une authentification automatique ultérieure de l'internaute.
C'est néanmoins leur aspect intrusif qui est visé par cette recommandation.
En effet, ces petits traçeurs qui peuvent "espionner" la navigation et les activités des internautes sur le Web afin de leur proposer des publicités intempestives mieux ciblées, ont eu jusqu'à présent pour habitude d'accéder aux disques durs et de s'y installer sans autorisation préalable.

La CNIL fait valoir le principe de "manifestation de volonté, libre, spécifique et informée" afin de  donner plus de pouvoir aux internautes et leur permettre de paramétrer et contrôler l'accès des cookies à leurs terminaux.
C'est ainsi le système du bandeau informatif qui est préconisé afin d'établir une pratique informative en deux temps.
Ainsi, le bandeau devrait figurer sur chaque site concerné afin d'éclairer l'utilisateur sur la finalité des cookies, les moyens mis à disposition de l'utilisateur afin d'accepter ou de refuser leur installation ainsi que le fait que la poursuite de la navigation aurait désormais valeur de consentement à l'installation du traçeur.

Cette mesure si elle vient à être appliquée risque d'avoir des répercussions notables sur le ciblage publicitaire et les revenus qu'il génère.


Sources :

CNIL. Recommandation sur les cookies : quelles obligations pour les responsables de sites, quels conseils pour les internautes ? [en ligne] 16 Décembre 2013 [consulté le 18 décembre 2013]
http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/recommandation-sur-les-cookies-quelles-obligations-pour-les-responsables-de-sites-quels-conseils/

Dempuré, Frédéric. Cookies : le ciblage publicitaire dans le collimateur de la CNIL. In Les Echos [en ligne] 18 Décembre 2013 [consulté le 18 Décembre 2013]
 http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/web/2714354-cookies-le-ciblage-publicitaire-dans-le-collimateur-de-la-cnil-58570.php

Berguig, Matthieu. Cookies : La CNIL assouplit sa position. In Le Journal du Net [en ligne] 18 Décembre 2013 [consulté le 18 Décembre 2013]
http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/56094/cookies---la-cnil-assouplit-sa-position.shtml





Du MEMS au bioMEMS : la révolution des objets connectés

Portés par le marché des capteurs (MEMS et maintenant BioMEMS) les objets intelligents se multiplient et augmentent avec leur existence le volume des données collectées.

Les MEMS – Micro electromecanical system ou micro systèmes électromécaniques – sont des capteurs d’informations qui transmettent ces informations à un microcontrôleur qui les analyse.

Ils existent depuis les années 1970, mais leur commercialisation n’a vraiment débuté qu’avec les années 1980. La progression de la miniaturisation les ont fait évoluer au-delà de la détection de mouvements portée par le succès de la console Wii.

Avec un volume croissant d’informations à  traiter, l’informatique est impliquée de plus en plus à trier, transmettre et veiller à la qualité de l’information.

La biologie et la santé sont devenues de grandes consommatrices de MEMS qui évoluent dans l’ère du bioMEMS.

Leur fabrication se fait par des technologies secrètes et protégées par une centaine de brevets.

L’ « Internet des objets » sera de plus en plus un grand consommateur de MEMS.
Cela concernera l’habitat, avec la domotique, la mobilité sous toutes ses formes, mais aussi la ville de demain.

Le marché dans son ensemble : dans les smartphones, il représente aujourd’hui un marché de 6 milliards de dollars ; le marché des MEMS avec les autres applications devrait être de 22 milliards en 2018.

Répondant à cette tendance, IBM présente cinq innovations digitales qui permettront dans les cinq années à venir d’élaborer des services numériques avancés et de changer ainsi la façon de vivre, travailler et interagir.
Celles-ci bénéficieront au commerce, à la santé et aux smart city.

Véritable cocktail de technologies, elles allieront le cloud computing, le big data et la machine learning.

A lire :

Benedetto, Vigna. La révolution des MEMS. In Paristechreview.com [en ligne]. 9 décembre 2013 [consulté le 18 décembre 2013]
http://www.paristechreview.com/2013/12/09/revolution-des-mems/

Dominique, Filippone. IBM dévoile les 5 innovations digitales du futur. In JDN [en ligne]. 18 décembre 2013 [consulté le 18 décembre 2013]
http://www.journaldunet.com/solutions/dsi/ibm-innovations-digitales-et-numeriques-1213.shtml


vendredi 13 décembre 2013

Placer sous licence libre les oeuvres financées par l'argent public?



    Telle a été la question posée par une députée française au ministre de la culture:

    En effet la question est récurrente de savoir si les œuvres financées par l’argent du contribuable ne devraient pas être libres de droit puisque publiques. Déjà en 2008, une affaire avait soulevé la question et provoqué une polémique. Outre le fait que le contrat établi pour la session des droits était maladroit, il allait à l’encontre des principes fondamentaux du droit d’auteur. Malgré tout, il a eu le mérite de soulever la question du statut d’une œuvre financée par l’argent public.

    Dans l’histoire, de nombreuses commandes (un exemple) ont été passées par des institutions publiques et donc financées par l’argent du contribuable.
Par ailleurs la question se pose aussi de la possession du droit d’auteur. A partir du moment où un commanditaire demande la création d’une œuvre, n’en est-il pas aussi auteur en quelque sorte ? La députée soulève un débat fondamental : lorsqu’il s’agit d’un commanditaire public, à l’ère de l’open data, ne peut-on pas envisager une démocratisation des œuvres ?



    Malgré tout, le droit ne statue pas clairement sur ce cas, et il faudra probablement attendre des jurisprudences pour voir se dégager une tendance officielle sur la question.

jeudi 5 décembre 2013

De la fracture numérique à "l'inclusion numérique"



Depuis une dizaine d’années, la notion d’inclusion numérique s’est focalisée sur la question de la fracture numérique. D’un côté ceux qui étaient connectés, de l’autre ceux qui ne l'étaient pas.
Aujourd'hui, le numérique et les usages associés sont plus complexes, moins binaires, la problématique s’avère plus large.

Il faut développer la lutte contre la fracture numérique en y associant une politique d'inclusion plus globale de la population. C'est le message qu'adresse le CNNum (Conseil National du Numérique), dans son rapport remis le 26 novembre à Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique. 

A cette occasion, la ministre est revenue sur le développement du très haut débit dans les territoires et a rappelé que « le numérique est une transformation globale de la société ». Elle a  souligné que l’étape suivante était celle de l’inclusion et de la démocratisation des usages du numérique.

Les préconisations du CNNum :

  • Viser l’accès au sens large et de faire en sorte que le numérique contribue à faciliter plutôt qu’à complexifier les démarches et services essentiels.
  • Développer la littératie pour tous, comme référentiel commun et évolutif de compétences, afin d’inclure « au » mais également « avec » le numérique, en tant qu’accélérateur de transformation sociale.
  • Renforcer les médiations, en organisant la mise en réseau de la diversité d’acteurs, la mutualisation et le partage des bonnes pratiques, afin de faire face à des besoins qui seront croissants et pérennes.
  • Permettre la transformation sociale en donnant du pouvoir d’agir par le développement individuel d’habilités et de sens critique (« pouvoir de »), par l’association de l’initiative collective aux méthodes distribuées, collaboratives et horizontales caractéristiques du web (« pouvoir avec »), et par le développement d’une « voix de retour » élus-citoyens et du codesign des politiques publiques (« pouvoir sur »).


Enfin, le CNNum affirme qu’un effort particulier doit être apporté pour diffuser la culture numérique aux élus et décideurs des secteurs public, et privé. "Nombre d’élus et de décideurs considèrent le numérique essentiellement comme une question technique et un secteur d’opportunités économiques" explique le rapport. "On note toutefois un manque de compréhension globale de la mutation informationnelle et des transformations sociales, culturelles, qui l’accompagnent."

La proximité des élections municipales pourrait être une opportunité supplémentaire de sensibilisation des décideurs publics locaux, histoire d’élargir leur perception des enjeux numériques.



A lire :

Avis inclusion numérique. In cnnumerique.fr [en ligne]. 27 novembre 2013 [consulté le 5 décembre 2013]

Le CNNum mise sur les territoires pour promouvoir une nouvelle politique d'inclusion. In numérique.localtis.info [en ligne]. 27 novembre 2013 [consulté le 5 décembre 2013]

Le Conseil national du numérique remet ses conclusions sur l’inclusion numérique à Fleur Pellerin. redressement-productif.gouv.fr [en ligne].27 novembre 2013 [consulté le 5 décembre 2013]

PDG: le digital ne vous sauvera pas !

"Entreprise cherche talent digital désespérément" !

Préoccupées par leur transformation digitale, les entreprises se sont souvent lancées, tête baissée, dans une véritable chasse à l'homme ! Le talent digital semble apparaître comme le Sauveur face aux challenges que pose notre monde 2.0....Non, amis dirigeants, la réalité n'est malheureusement pas aussi simple....

Le talent digital n'est pas quelqu'un qui sait utiliser Twitter ou Facebook. Et savoir utiliser ne veut pas dire nécessairement utiliser de façon pertinente, surtout en entreprise: nuance ! Il ne s'agit pas d'employer des gens qui agissent digital, mais des gens qui pensent digital. Le talent digital, c'est avant tout la capacité à appréhender un environnement nouveau et s’y mouvoir aisément; environnement caractérisé par la vitesse, l’imprévisibilité, la multiplication des flux d’information, des récepteurs et des émetteurs, la nature informelle des interactions. Cette capacité s'acquiert, elle ne s'embauche pas!

Tout miser sur ce talent digital reste une grave erreur. Or nos PDG sont souvent rêveurs face au numérique alors que celui-ci seul ne préservera pas l'entreprise.  Le digital a été réduit à l’ensemble du business des technologies à destination des individus. La digitalisation a propulsé les entreprises dans la communication avec les clients: elle a redonné la main aux clients, elle a donné du pouvoir à l'utilisateur...mais parfois au détriment des salariés et de l'entreprise.

Or, pour reprendre une idée de Mackinsey, le vrai challenge est davantage dans la transformation des entreprises ! Clay Shirky disait "'quand on adopte un outil, on adopte la philosophie de management qui va avec." Et c'est vrai; à quoi cela sert-il d'utiliser digital, de vivre digital, de respirer digital,... si l'entreprise n'a pas adopté une philosophie de management adaptée aux nouveaux outils numériques?

Pour maîtriser leur image numérique, les entreprises doivent élaborer une stratégie de transformation digitale. "Au lieu de chercher des talents digitaux qui vont les aider à se transformer, les entreprises gagneraient donc à se transformer pour permettre aux talents qu’elles ont déjà de s’exprimer et ainsi appuyer le processus de transition numérique." (Bertrand Duperrin).

D'accord, mais que faut-il faire ? Pas de transformation sans indicateur clair ! Lorsqu'une entreprise souhaite démarrer un projet de transformation, elle doit se demander ce qu'elle souhaite améliorer et non changer. il n'est pas question de changer la manière de travailler, de communiquer, de collaborer, mais de trouver les indicateurs qu'on veut impacter: améliorer la gestion projet ? améliorer l'efficacité du marketing ?... Une fois que l'on connaît l'indicateur, l'entreprise doit regarder quels modes opérateurs vont permettre d'impacter ses indicateurs. C'est à partir de ce moment-là qu'il sera possible de choisir la technologie adaptée...et ainsi de faire appel aux capacité digitales.

Alors, la morale de l'histoire est la suivante: ne pensons pas uniquement digital, pensons stratégie ! Rechercher un talent digital à grands cris n'est pas la solution. Et même, très souvent, le talent digital se trouve à l'intérieur de l'entreprise, parmi les compétences des salariés. Le digital n'est qu'un outil au service d'une stratégie; il est impératif d'établir d'abord sa stratégie d'innovation et de développement avant de  faire entrer dans la course l'outil magique et miracle qu'est le numérique. Faisons d'abord appel aux talents stratégiques internes à l'entreprise.

Alors, amis dirigeants, retenez ce conseil de Bertrand Duperrin et soyez désormais des entrepreneurs avertis et prudents:
 "Oubliez le digital qui n’est quelque part qu’un écran de fumée. Un talent digital est un talent avant tout. Il deviendra digital lorsqu’on lui donnera les moyens de l’être".



Sources:

Duperrin, Bertrand. L'entreprise digitale: orientée client, rêveuse et peu collaborative. Bloc-notes de Bertrand Duperrin. [en ligne]. 27 août 2013 [consulté le 5 décembre]

Duperrin, Bertrand. Par où commencer votre transformation? [en ligne]. 20 août 2013 [consulté le 5 décembre] http://www.duperrin.com/2013/08/20/commencer-transformation-digitale-sociale/

Duperrin, Bertrand. Au fait, qu'est-ce qu'un talent digital? [en ligne]. 7 novembre 2013 [consulté le 5 décembre] http://www.duperrin.com/2013/11/07/talent-digital/

mercredi 4 décembre 2013

Licences Creative Commons, version 4.0

L'organisation Creative Commons a rendu publique fin novembre une version révisée de son système de licences de libre diffusion.  

Les travaux de révision ont abouti à une simplification de l'utilisation des licences. Une transposition de la licence pour chaque pays n'est par exemple plus nécessaire pour assurer sa validité. L'existence de la clause NC - (non commerciale) qui permet aux auteurs de réserver les usages non-commerciaux d’une œuvre est maintenue après débat entre les contributeurs.

Selon l'analyse de Lionel Maurel sur son blog Silex, un des apports importants de la révision de 2013 est la prise en compte du droit des bases de données, ce qui pourrait sous certaines conditions permettre l'utilisation des licences CC dans le cadre des projets reposant sur l'Open Data.

En France pour ces derniers, il est actuellement possible de se référer à la "Licence Ouverte / Open Licence" développée par Etalab dans le cadre des politiques publiques favorisant l'Open Data.

A lire

Creative Commons nouvelle version :

What’s New in 4.0. Creative commons.org, en ligne, consulté le 4 décembre 2013.
http://creativecommons.org/version4
 
Lionel Maurel. Deux enjeux stratégiques dans la nouvelle version 4.0 des Creative Commons : Open data et clause non-commerciale. Silex, mis en ligne le 30 novembre 2013.
http://scinfolex.com/2013/11/30/deux-enjeux-strategiques-dans-la-nouvelle-version-4-0-des-creative-commons-open-data-et-clause-non-commerciale/

Licence mise en place par Etalab dans le cadre de l'Open Data :

Etalab. Licence ouverte/Open Licence, en ligne, consulté le 4 décembre 2013.
http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence-ouverte-open-licence-5899923.html 

Utiliser une licence CC : 

Jean-Luc Raymond.10 outils en ligne ou à télécharger pour utiliser les licences Creative Commons. Netpublic mis en ligne le 14 mars 2013. 
http://www.netpublic.fr/2013/03/outils-en-ligne-creative-commons/ 

 

Un rapport sur la place de la culture dans les grandes métropoles mondiales



     Alors que certains classements font beaucoup parler d'eux, comme le dernier rapport de l'OCDE sur l'éducation, PISA 2012, d'autres se font beaucoup plus discrets.

     Ainsi, Livres-Hebdo consacre un article à un rapport sur la "culture dans les villes monde",  le "World Cities Culture Report 2012".  Il a été commandité par la ville de Londres, sur une initiative de son maire Boris Johnson, à laquelle s'est associée l'IAU (Institut d'Aménagement et d'Urbanisme) d'Ile de France. Il a ensuite été coordonné par le bureau d'étude BOP Consulting.

     Il s'agit d'un classement sur la place de la culture dans les grandes métropoles mondiales établi à l'aide de soixante indicateurs. Son but est de connaître l'importance économique de la culture et la place qu'elle pourrait prendre à l'avenir. Une carte permet d'accéder à ces résultats.
     Son niveau de détails constitue son principal atout. On y apprend par exemple que la région parisienne détient le plus grand nombre de bibliothèques alors que Shanghai possède le plus grand nombre de librairies. Cette étude ne se limite pas au livre mais s'intéresse aussi au nombre de théâtres, de galeries d'art, de festivals voire même au nombre de parcs ou de bars par habitants.
Chaque ville exprime également son attrait pour la culture, ressentie comme créatrice d'emplois à Paris ou à Londres ou comme source de cohésion sociale à Shanghai. La culture est une composante essentielle pour ces villes. Les notions de ville et de culture sont liées et cette étude en est une nouvelle démonstration.

Sources :

 SOUEN Léger. Paris, Shanghai et Tokyo, capitales du livre. In site de Livres-Hebdo [en ligne]. 3 décembre 2013 [consulté le 04 décembre 2013]
http://www.livreshebdo.fr/article/paris-shanghai-et-tokyo-capitales-du-livre

Culture dans les villes monde. In site de l'IAU IDF [en ligne]. novembre 2013 [consulté le 04 décembre 2013]
http://www.iau-idf.fr/debats-enjeux/la-culture-dans-les-villes-mondes.html

Site worldcitiescultureforum.com [consulté le 04 décembre 2013]
http://www.worldcitiescultureforum.com/