vendredi 7 février 2014

Le domaine public : l'exception qui confirme la règle.

Sous le pont coule la Seine...

Le premier vers tiré du poème  "Le Pont Mirabeau" pourra être utilisé par tous.
En effet, les œuvres de Guillaume Apollinaire (1880-1918) sont tombées dans
le domaine public le 29 Septembre 2013 soit 94 ans après sa mort; alors que le délai appliqué en Europe est de 70 ans; alors pourquoi cette exception ?


Erwan François nous éclaire là-dessus. En effet le poète est mort pour la France.
C'est son engagement lors de la première guerre mondiale qui lui a valu cette rallonge de restriction des droits de ses œuvres.
Alors à qui profitait cette étrangeté ?


Toujours selon le journaliste, c'est Gallimard qui a profité de ce bonus de temps.
Le poète n'ayant pas eu de descendants, les droits ont changé plusieurs fois de mains, puisque la dernière épouse a été la première bénéficiaire,
Étant décédée en 1967 c'est la maison d'édition qui les a récupéré; alors comment pallier à cette dérogation?


Le souci dans ce sujet est la mine d'or que représente les reproductions des œuvres.
Dans quelle poche va la fortune ? Le fait que les œuvres du poète surréaliste n’appartiennent qu'à une seule entité attise la curiosité des autres.
Le fait que les textes d’Apollinaire soient tombés dans le domaine public découpe à parts égales le gâteau. Alors où peut-on trouver cette particularité ?


Désormais, tout le monde peut y accéder et utiliser les poèmes de l'auteur du "poème de Lou" comme bon lui semble.
Le domaine public est une chance selon Erwan François car les œuvres renaissent grâce à cela et touchent des publics nouveaux et différents.
Avec les nouvelles pratiques éducatives, les œuvres tombées dans le domaine public se transmettent plus facilement et l'héritage culturel est sauf , grâce à Guillaume.

Source
Lionel Maurel (Calimaq). "Apollinaire et le domaine public : pourquoi il FAUT que ça change !" [ en ligne]
S.I.Lex, publié le 2 Octobre 2013 [Consulté le 7 Février]





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