mercredi 25 janvier 2012

La fête des amoureux... du livre numérique

Le 13 février, se tient à la Bibliothèque Publique d'Information du Centre Pompidou un débat sur le livre numérique.
Il ne s'agit pas pour une fois de savoir s'il est agréable ou non de lire sur un support numérique, si vos yeux en souffriront ou si la sensation et l'odeur du papier ne vous manqueront pas. C'est bien un débat mais il se propose de réfléchir plutôt sur la nature de la lecture : sera-t-elle toujours la même demain ?


L'actualité du débat autour du livre numérique

Livre électronique, lecture numérique, Kindle, ipad... finalement, le débat est toujours sensiblement le même. Il est pourtant nécessaire aujourd'hui de s'intéresser à ce petit phénomène : 14% des internautes français lisent des livres numériques, essentiellement de la littérature, et ces chiffres
encore modestes devraient augmenter dans les années à venir. Les lecteurs se procurent les livres numériques pour la plupart dans des librairies en ligne, mais presque 30% d'entre eux reconnaissent télécharger illégalement leurs livres numériques.
La plupart des acteurs du livre et du numérique sont aujourd'hui d'accord : le livre numérique est un livre à part entière, il a seulement un format différent. Il n'exclut pas forcément le livre papier, et sans doute des usages différents se définiront petit à petit pour l'un et l'autre. L'important, c'est de rassembler une histoire, un auteur, des lecteurs.

Le nombre de lecteurs numériques en France, encore peu élevé, donne à penser que les maisons d'édition sont en train de manquer une opportunité. En effet, la proportion entre les millions de fichiers de toutes natures qui s'acquièrent gratuitement sur Internet et les livres numériques vendus est parlante : il y a un marché, mais il est loin d'être conquis.

Peut-être que le marketing s'est trop attardé sur l'objet tablette ou liseuse en lui-même, en les vendant parfois comme des objets ayant une intelligence propre, et que tout le monde en a oublié de faire la promotion du contenu.



Le truc en plus
Ce débat sait à qui il s'adresse : il sera filmé et retransmis en temps réel sur le site de la BPI, sur la page des débats en direct.
Vous pourrez également faire partie du débat à distance sur Twitter avec polemic Tweet et le hashtag #ebookbpi.


Informations pratiques

"Des livres aux machines"
Cycle "Eclairages pour le XXIe siècle
Lundi 13 février 2012, 19h

Adresse
Centre Pompidou
Entrée principale, rue Saint-Martin (Piazza)
Petite salle, niveau -1

Organisation :
Xavier de La Porte, journaliste, producteur de l'émission Place de la toile (France Culture) assurera l'animation du débat, organisé par Abeline Majorel de Chroniques de la rentrée littéraire et Hubert Guillaud d’Internet Actu et de LaFeuille.

Invités
Alain Giffard :directeur du Groupement d'intérêt scientifique "Culture -Médias & Numérique". Ses travaux portent sur la lecture numérique. Il a été le concepteur de la bibliothèque numérique de la BNF et président de la mission interministérielle pour l'accès public à l'internet.

Frédéric Kaplan : ingénieur et spécialiste de l'intelligence artificielle et des nouvelles interfaces. Après dix ans de recherche au laboratoire Sony, il supervise aujourd'hui une équipe dans le domaine du mobilier interactif et des objets robotiques à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL).

Étienne Mineur : designer, professeur à l'ENSAD (École Supérieure Nationale des Arts Graphiques), chercheur, cofondateur et directeur de création des éditions volumiques.


Sources





Les États-Unis poursuivent leur lutte contre le piratage

Avec les projets de loi Sopa et Pipa, les États-Unis lancent une nouvelle tentative visant à durcir la lutte contre les infractions et les contrefaçons sur Internet.

Déposé en octobre 2011 par le sénateur républicain Lamar Smith devant la Chambre des représentants, le projet de loi anti-piratage américain Sopa (Stop Online Piracy Act) permettrait d’obtenir le blocage, direct ou indirect, des sites hébergés à l'étranger. Très controversée, la Sopa a été suspendue, mais pas abandonnée. Cependant, une autre loi au contenu très similaire, la Pipa (Protect IP Act), doit être examinée par le congrès américain le 24 janvier.

Des dérives bien connues
La cible principale de Sopa, ce sont les sites étrangers suspectés de contribuer à la diffusion des contenus piratés et qui échappent à la législation américaine en place – celle qui permet aux ayants droit de demander à un site de retirer un contenu illégal, sous peine de poursuites judiciaires s'il ne s’exécute pas. Le texte veut obliger les moteurs de recherche à censurer leurs résultats, et les fournisseurs d’accès à internet (FAI) à bloquer tout ou partie de certains sites, via une procédure expéditive pouvant court-circuiter un juge.

Problème : pour bloquer uniquement certaines pages, les FAI doivent mettre en place des mesures proches des techniques employées en Chine ou en Iran. Et bloquer complètement un site nécessite de jouer les chirurgiens avec les annuaires et le système d'aiguillage du Net. Une mesure qui peut se contourner facilement et avoir des effets néfastes sur l'architecture du réseau.

Les soutiens ne suivent plus
Les opposants aux deux projets de loi ont de quoi se réjouir. Plusieurs sénateurs ont retiré leur soutien au projet de loi. Ils se seraient rendu compte que les textes représentent une menace potentielle pour le futur de l’Internet. Par exemple, le sénateur républicain Marco Rubio, d’abord ardent défenseur de Pipa, a indiqué qu’il ne soutenait plus le texte : «Il ne faut pas se précipiter sur une loi qui pourrait avoir maintes conséquences non souhaitées», a-t-il déclaré. Il parle désormais d’«inquiétudes légitimes sur l’impact de la loi» et sur l’«expansion du pouvoir du gouvernement fédéral» sur le Web. D’autres sénateurs comme Roy Blunt, un des initiateurs de Pipa, évoquent le droit à la liberté d’expression pour justifier leur prise de distance.

Auparavant, la Maison Blanche s'était désolidarisée des projets de loi : «Nous considérons que le piratage sur Internet est un grave problème qui nécessite une réponse législative sérieuse, mais nous ne soutiendrons pas une législation qui réduit la liberté d'expression, augmente les risques pour la sécurité cybernétique et sape le dynamisme et le caractère innovant de l'Internet mondial», avait-elle déclaré dans un communiqué. La Maison Blanche a également indiqué qu’elle utiliserait son droit de veto en cas de besoin.


Sources :
Le blog du modérateur
Ecrans.fr
Doc pour docs
Challenges.fr
20minutes.fr
The White House Blog

jeudi 19 janvier 2012

La fonction publique face aux réseaux sociaux

A l'époque où les réseaux sociaux s'ouvrent de plus en plus aux entreprises, les éditeurs de logiciels ne chôment pas en la matière. La Gazette des Communes (relayée récemment par EchoDocs) a publié un dossier sur la déontologie de la fonction publique face aux outils du web 2.0 et plus précisément face aux réseaux sociaux.

Les règles déontologiques doivent être régulièrement révisées en fonction des nouvelles technologies et possibilités que le web 2.0 offre. L'article rappelle les devoirs des fonctionnaires territoriaux ainsi que les phases importantes dans l'évolution de la déontologie de la fonction publique. Le devoir de réserve ou le secret professionnel font partie des points essentiels de la déontologie : le fonctionnaire est tenu de garder une certaine neutralité en dehors de son service.

Tous les utilisateurs des réseaux sociaux doivent être vigilants, y compris les salariés du secteur privé, même si les cas des licenciements, comme chez Accor ou Michelin, ne sont pas aussi fréquents que l'on pourrait croire. Mais si un administrateur laisse échapper une information sur Facebook, cette erreur peut s'avérer effectivement très grave. Le droit de réserve, pas toujours bien respecté par la nouvelle génération, est d'après Inet (Institut national des études territoriales) surtout lié à un manque de formation. L'Inet initie donc les futurs administrateurs aux technologies web 2.0 (à un bon paramètrage de son profil sur Facebook, par exemple) pour que l'information qui doit rester en interne n'apparaisse pas en public.

En dehors du fait que les agents de la fonction publique doivent apprendre à être particulièrement prudents, on peut se poser la question sur l'intégration même des réseaux sociaux dans la fonction publique. Il est évident qu'aujourd'hui que les réseaux sociaux d'entreprise (RSE) sont de plus en plus adoptés par les entreprises (ex. de Plazza chez Orange ou Lotusphere chez IBM ) mais il serait intéressant d'étudier comment les RSE sont-il accueillis dans la fonction publique : à quel rythme, dans quelle mesure, pour quel type d'usage... Les études récentes démontrent que l'une des garanties pour que les RSE fonctionnent est la modification de la structure organisationnelle elle-même : la structure verticale du management laissant de plus en plus de place à la structure horizontale (ou plate). On s'aperçoit que même dans les entreprises privées (de grande taille mais aussi les PME), ce changement de management n'est pas toujours d'une évidence absolue (sans doute plus dans les pays anglo-saxons qu'en France). Si effectivement le recours aux RSE doit être soutenu par la direction afin d'être adopté par l'ensemble des salariés, on peut se demander comment les solutions et outils RSE vont-ils s'implanter dans un secteur où la hiérarchie traditionnelle a des racines très profondes.


Liens :

http://www.echosdoc.net/2012/01/web-2-0-et-deontologie-des-fonctionnaires/

http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/ibm-connection-reseau-social-d-entreprise-analyse-et-productivite-0112.shtml

http://www.lyon-communiques.com/communiques/e-reputation-et-reseaux-sociaux-en-entreprise-c-est-pour-2012-c76575.htm

Dématérialisation et Cloud Computing : deux salons à ne pas manquer !

Le Cloud Computing, parfois appelé "informatique virtuelle" ou "informatique dans le nuage" consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques.
Le NIST (National Institute of Standards and Technology) en donne la définition suivante, souvent citée comme référence :
"L'informatique dans les nuages est une nouvelle façon de délivrer les ressources informatiques, et non une nouvelle technologie".

Les possibilités offertes par le Cloud Computing, que ce soit en termes d'accessibilité au réseau, de partage de ressources et de flexibilité en font un modèle à la mode actuellement, souvent présenté comme "LA" solution au stockage des données et informations qui croissent de façon exponentielle ces dernières années, avec le recours de plus en plus systématique aux échanges électroniques et à la numérisation des documents.

Si vous souhaitez vous informer, ou vous tenir informé des dernières avancées en matière de dématérialisation de documents, de Cloud Computing, et de leurs enjeux pour l'archivage deux salons vont très prochainement avoir lieu à Paris :

- Doc et Finances 2012 - 24 et 25 janvier 2012 au CNIT - La Défense

- Fan 2012 - Forum APROGED - 25 et 26 janvier 2012 à la Bourse de Commerce de Paris

L'accès aux salons, ainsi qu'aux conférences est gratuit, sur inscription en ligne préalable.

Nous avons retenu quelques conférences qui vous permettront, en trois jours - bien occupés - d'avoir un panorama complet, sinon exhaustif du sujet : de la valeur des documents numériques à la gouvernance de l'information, en passant par le choix des solutions techniques !


- Doc et Finances 2012
  • Mardi 24 janvier (10h15-12h30) : Certification et confiance numérique
  • Mardi 24 janvier (13h30-17h45) : Cloud Computing et SaaS
  • Mercredi 25 janvier (13h30-17h45) : Change management et bonnes pratiques de dématérialisation
- FAN 2012 - Forum APROGED
  • Jeudi 26 janvier (9h30-11h) : Le Cloud Computing est-il compatible avec la valeur probatoire des documents numériques ?
  • Jeudi 26 janvier (11h30-13h) : L'archivage, un enjeu de management ?
  • Jeudi 26 janvier (13h30-15h) : Comment passer de l'information à la valorisation du contenu numérique ?
  • Jeudi 26 janvier (15h30-17h) : Gouvernance de l'information : maîtriser les contenus d'information et faciliter les processus
N'hésitez-pas à y aller !

jeudi 12 janvier 2012

DOCUMATION - LE SALON

La 18ème édition du salon "Documation" approche à grands pas. Elle se déroulera les 21 et 22 mars 2012 au CNIT de Paris - La Défense.

Comme toujours de très nombreuses thématiques seront couvertes et présentées et nous relevons cette année plusieurs temps fort à ne pas manquer.

LES TEMPS FORTS 2012

LE MIS - Management de l'Information Stratégique

Forte d'une première rencontre réussie en octobre dernier (1500 visiteurs et 2700 auditeurs), le MIS 2012 se déroulera à La Défense, conjointement avec Documation.
Au programme, pour mieux anticiper les enjeux de l’entreprise numérique (Entreprise 2.0) :
- Veille
- Search & Analyse stratégique
- Intelligence collective & Stratégies 2.0
- Réseaux & Savoirs
- Maîtrise du risque et gouvernance stratégique

A la Une : http://goo.gl/LQb1z

SharePoint, Project (Village) - 3e édition
Regroupés sous forme de "village", les partenaires Microsoft seront là pour tout vous dire sur SharePoint, Project et Office 365 !
Ils vous proposeront des nombreuses conférences, démos et vous présenteront aussi les derniers produits Microsoft !

http://goo.gl/PcDl7

Les E-Doc Awards - 4e édition
Concours ouvert à tous ceux qui ont développé et/ou mis en place des systèmes de dématérialisation en remplacement de dispositifs traditionnels "papier".
Les solutions proposées devront être novatrices, originales et inédites, apportant des gains significatifs et mesurables (financiers, visibilité, compétitivité, efficacité, temps...).
E-Doc Awards récompensera les produits (logiciel ou matériel), services ou procédures relatifs à la dématérialisation dans les environnements privé et public, en France et à l’étranger.
Ouverture des inscriptions à venir.

Pour en savoir plus et connaitre les lauréats 2011

http://goo.gl/xJt3H

INTEGRITE-PERENNITE-CONFIANCE-INTEROPERABILITE (Pavillon FNTC) - 3e édition
La Fédération Nationale des Tiers de Confiance rassemble les acteurs autour de la chaine de la confiance. Elle souhaite vous permettre de réaliser une action stratégique de communication adaptée et sécurisée.
Au programme :
- l'identification,
- la confidentialité
- l'intégrité,
- l'archivage des documents électroniques,
- la conservation des informations...
http://goo.gl/72iK9

Communication Technique (Pavillon) - 1ère édition

Pour la 1ère fois, Documation organise un pavillon où seront rassemblés des acteurs de la «Communication Technique».
Les secteurs de l’éditique, de l’ingénierie documentaire et de la documentation technique liés à la GED sont en constante évolution. Promouvoir le savoir-faire de ces acteurs devenait incontournable.
Cet espace s’adresse spécialement aux :
- Editeurs de solutions éditiques
- Rédacteurs Techniques
- Acteurs de la documentation / communication technique
- Éditeurs de solution de traduction multilingue
http://goo.gl/c0Exg
Cette 18e édition de Documation promet une nouvelle fois d'être riche en retour d'expérience mais aussi en innovations grâce, entre autres, à "Labo Innovation" où seront présentées des technologies 2.0 innovantes en management de l'information....
A découvrir aussi prochainement.

Pour en savoir+ :

Thématiques 2012

http://goo.gl/BmQTi
Conférences thématiques 2011 en VOD
http://www.synople.tv/documation/
Salon
http://goo.gl/sg2vH

Deuxième édition du colloque "Intelligence compétitive et management des connaissances": comment utiliser les médias sociaux au sein de l'entreprise.

Du 28 au 30 Mars 2012, va se tenir à Paris le deuxième colloque "Intelligence compétitive et management des connaissances".

Face aux enjeux de la mondialisation et de la concurrence accrue, les entreprises ont besoin de développer de nouvelles stratégies pour maintenir leur activité, à travers de nouvelles méthodes et de nouveaux outils appliqués à la veille et au knowledge management.

A ce titre, l'utilisation des médias sociaux paraît répondre à ces nouveaux enjeux.

Ce colloque se propose de répondre à cette thématique grâce à des ateliers pratiques, des études de cas, et des témoignages d'application des médias sociaux dans les grandes entreprises.

Les responsables de veille, de cellules intelligence économique, knowledge manager et autres acteurs du développement des entreprises, de sa culture et de son patrimoine, trouveront dans le programme de ces journées de quoi satisfaire leur soif de nouvelles informations.

Axé sur les outils, les méthodes de mise en place et de management de ces nouveaux médias, ce colloque démontre l'importance du développement du modèle 2.0 et de l'étendue de ses applications.

Transversalité, culture d'entreprise, collaboration, outils, sont les mots d'ordre qui seront développés par les représentants des 15 grandes entreprises de secteurs variés et ceux de l'Université Paris 8, reconnus pour leur expertise.

Alors, directeurs, responsables, managers, mais aussi professionnels de l'information curieux, suivez l'actualité !


A propos des médias sociaux:

On peut les définir de façon générale comme différentes activités qui intègrent la technologie, l'interaction sociale, et la création de contenu.
Et plus particulièrement: des forum d'Internet, des blogues, des wikis, des balados (podcasts), des images et de la vidéo. Les techniques incluent : les blogues, le partage d'images, le vidéoblogue (vidéo blog), le courriel, la messagerie instantanée, le partage de musique, la VOIP.

source: Wikipedia
et pour aller plus loin , un site spécialisé : les médiassociaux.fr

A propos de l'article source :

le site de collaboratif-info
Le programme du colloque: le site de marcusevans

jeudi 5 janvier 2012

Gérer une médiathèque avec un logiciel Open Source (gratuit) : c'est possible avec Phraseanet ! Sa toute dernière version 3.5.7 vient de sortir.

EchosDoc, le portail des spécialistes en information et documentation, nous l'annonce le jour même de sa sortie ! Le 4 janvier, l'arrivée d'une version majeure de Phraseanet est annoncée sur la toile par son éditeur, la société Alchemy.
Cette nouvelle est relayée par la presse professionnelle et commentée sur des blogs d'experts (sources ci-dessous).
Que se cache-t-il donc derrière cette nouvelle ?

Ce qui caractérise particulièrement ce logiciel de gestion des médias numériques : ce sont sa gratuité depuis mars 2010, son ergonomie conviviale et intuitive et des fonctionnalités très intéressantes. Ces dernières ont été enrichies avec la dernière version 3.5.

Un grand nombre de professionnels (entreprises, administrations, photographes) ont choisi ce logiciel depuis plusieurs années pour organiser leurs contenus multimédia et les diffuser. Les multimédias gérés peuvent être variés : sons, photos, vidéos, pdf ...
Prenez juste quelques minutes pour visionner la présentation animée de l'éditeur à l'adresse suivante : http://www.phraseanet.com/ et faites-vous votre propre opinion !

Vous souhaitez récupérer facilement les métadonnées de votre fond numérique ? Gérer un thésaurus ? Utiliser du vocabulaire contrôlé ? Phraseanet dispose de ces fonctionnalités.
Les formes de visualisation des médias sont multiples (liste, mosaïque, zoom ...), ce qui rend leur exploitation simple et agréable.
Les nouveautés de la version 3.5 sont la possibilité de publier vers Youtube, Dailymotion et Flickr. Car Phraseanet permet de publier vers des blogs et réseaux sociaux.

Comme le conclut un expert des solutions Open Source : "[...] son arrivée récente sur le marché de l'open-source est une bonne nouvelle. [...] Phraseanet est donc une solution à surveiller de près."

Une dernière petite remarque : se méfier tout de même des effets d'annonce sur le web ! La version 3.5.7. sortie le 4 janvier constitue en réalité simplement la correction de bugs de la version 3.5, officiellement lancée le 12 décembre 2011 ...


Sources :
http://www.echosdoc.net/2012/01/version-3-5-de-phraseanet-solution-open-source-de-gestion-de-phototheques
http://blog.smile.fr/Phraseanet-passe-a-l-Open-Source
(Smile, Open source solutions, Le blog des experts)
http://www.quelsoft.com/fiche/phraseanet-iv-c27-298-1202.html
(le guide des solutions informatiques)

Grand Colloque STIC 2012 4, 5 et 6 janvier 2012 - Centre des congrès de Lyon

"Le Grand Colloque de bilan du département STIC (Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication) de l'ANR se [tient] actuellement au Centre des Congrès de Lyon du 4 au 6 janvier 2012. Environ 800 personnes sont attendues pour cet événement co-organisé avec le LIRIS et INSAVALOR" (http://www.agence-nationale-recherche.fr/Colloques/STIC2012).

Voilà une information que j'ai découvert dans le site de l'Agence nationale de la recherche (ANR) en faisant des requêtes sur les financements de projets. Pour rappel, l'ANR joue essentiellement un rôle d’accélérateur et d’amplificateur de thèmes de recherche qui émergent au sein des différentes communautés scientifiques, qu’il s’agisse des universités, organismes de recherche, alliances ou, dans certains cas, des entreprises en fonction de leur stratégie et de leur inventivité.
La lecture du programme du colloque ne m'a pas laissé indifférent ; il en est de même du texte de présentation qui est assez parlant et assez explicite sur les objectifs attendus. Hélas, je ne peux pas y être ! Beaucoup d'autres sont certainement dans le même cas ! Les contingences et contraintes ont eu, peut être, raison de nous...

Quelles seront les retombées de cet événement ?

D'une part, les données, les analyses et les observations présentées pourront aider le monde des PME et entreprises modestes qui ne peuvent pas trouver des financements ou intégrer les pôles de compétitivité faute de moyens.

D'autre part, ce type d'événement permet de regrouper «des communautés de métiers». Ces dernières profitent de l'occasion pour discuter de problématiques partagées ou échanger les bonnes pratiques «métiers».

C’est aussi un moyen de repérage des problématiques émergentes et une justification scientifique des financements engagés.

Source: http://www.agence-nationale-recherche.fr/Colloques/STIC2012/

mercredi 4 janvier 2012

J'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien

Aujourd'hui vous avez peut-être remercié Facebook de vous avoir rappelé l'anniversaire de votre vieil ami qui ne compte déjà plus les messages que ses amis ont inscrit sur son mur pour l'occasion. Vous avez sans doute également béni Googledocs ces dernières semaines d'abriter tous les documents des projets sur lesquels vous travaillez, ou encore ces derniers mois Flickr ou Picasa de stocker et vous permettre de partager vos photos... mais si d'un coup tout disparaissait? Qu'adviendrait-il de votre mémoire?

le présent, déjà une archive


Nous notons, annotons, filmons, photographions, produisons des documents qui sitôt créés et mis en ligne (ou de plus en plus souvent créés directement en ligne) sont automatiquement classés, datés, et archivés. Nul besoin d'attendre, de choisir, de préférer ou de retirer, autrement dit de sélectionner ou hiérarchiser ; nous avons à la fois les outils et l'espace pour nous en passer, ou du moins nous en avons le sentiment.
Mais à jouer à ce petit jeu-là, affirme l'historien Jean-Pierre Rioux dans un article paru dans la Croix et daté d'hier "nous sommes désormais dans un perpétuel présent où tout est à la fois créé et conservé". Il ajoute que nous arrivons "à un monde où tout fait mémoire. Autrement dit, à un monde où il n’y a plus de mémoire".

mémoire & empruntes

Car la mémoire est un apprentissage qui se joue dans le temps. Elle peut être sensorielle, à court terme ou à long terme, et selon le tri, la sélection et la hiérarchisation que nous faisons de l'information qui nous entoure, nous créons des souvenirs dans lesquels nous puisons au gré de nos besoins.
Mieux encore une expérience conduite sur des rats a permis à des neurobiologistes d'affirmer que le souvenir est un acte création, ou plutôt de recréation de l'expérience vécue. Dès lors, écrit Rémi Sussan sur le blog Internet Actu, l'homme ne peut être "considéré comme identique à [ses] traces".

l'âme humaine

La question de ce qui fait l'homme et de la mémoire est soulevée dans le très sombre Dark City. Dans ce film de science-fiction de 1998 d'Alex Proyas, des humanoïdes dont la race est en voie d'extinction, mènent des expériences sur les hommes, dont tous les soirs, à minuit, ils modifient voire intervertissent la mémoire pour analyser leurs réactions et sonder leurs âmes. Le protagoniste, frappé d'amnésie suite à l'échec d'une de ces expérience, court quant à lui après sa mémoire. Le film conclut sur l'idée que ce qui ferait homme, l'âme humaine, ne se résumerait pas à la somme de ses souvenirs.

le droit à l'oubli

Si j'ai commencé ce billet en imaginant une disparition de cette mémoire numérique, il est également possible de s'interroger sur l'oubli. Et l'hypothèse la plus probable est d'ailleurs qu'il nous sera de plus en plus difficile d'oublier. Un constat qui a poussé le gouvernement français à publier en octobre 2010 "La charte du droit à l'oubli dans les sites collaboratifs et les moteurs de recherche" signée par dix acteurs du web, au rang desquels le géant Microsoft, qui sont se sont engagés à
• à améliorer la transparence de l'exploitation des données publiées par les internautes ;
• à faciliter la possibilité pour une personne de gérer ses données sur la toile.
Une charte que ni Google, ni Facebook n'ont voulu signer.

Volunia, un moteur du troisième type ?

Volunia (1), le nouveau moteur de recherche arrive enfin ce mois-ci.
Depuis l'annonce, entourée de mystère, faite par son créateur Massimo Marchiori (2) en novembre dernier, les questions et les espérances des internautes foisonnent.
Olivier Andrieu dans un article du 23 novembre sur le site Abondance posait la question : "Volunia, un futur Google killer ?" (3)

En effet, Massimo Marchiori est un mathématicien (professeur agrégé de l'université de Padoue) qui a participé à la conception de l’« hypersearch » en 1996. Il s'agit d'un algorithme (exploité par Google depuis son lancement) se basant sur l’analyse des liens entre différents contenus et pages web. Il est membre du conseil d'administration du World Wide Web Consortium (W3C) et a travaillé sur la Platform for Privacy Preferences (P3P) et sur le Web Ontology Language (OWL) destiné à mise en place du web sémantique.
Au vu de son pédigré, la question, même posée avec scepticisme, pouvait paraître légitime.

Mais dans la vidéo (4) mise en ligne sur YouTube, il expliquait que Volunia allait secouer le web et que ce ne serait pas un Google amélioré (mission impossible au regard des investissements humains et financiers du géant américain). Il affirmait qu'il fallait plutôt le considérer comme quelque chose de totalement nouveau, disponible d’emblée en 12 langues, et capable de fournir à l’internaute une perspective neuve, totalement différente de ce que les moteurs traditionnels ont proposé jusqu’à présent.

Puis plus aucune information jusqu'au 17 décembre dernier, sur le site Presse citron (5). Une nouvelle interview apportait un semblant d'éclaircissement :
...faire un moteur de recherche d’un autre type, pour permettre aux gens de faire certaines choses mieux, et différemment. Quelque chose de semblable aux futurs moteurs de recherche que nous aurons dans cinq ans.
Parlant de Google : Par contre, si au lieu de l’affronter sur le ring on se la joue à la belote, il se pourrait que le boxeur ne soit plus vraiment à l’aise. C’est donc là où je veux arriver, il faut que l’on fasse du neuf, qu’on arrête avec la pensée unique selon laquelle la seule façon de chercher est celle dictée par les moteurs de recherche d’aujourd’hui, et inventer de nouveaux modèles de recherche.

Il ne s'agit donc pas de concurrencer Google sur son terrain mais d'offrir une nouvelle manière de chercher. Alors moteur vocal, moteur web 3.0 ?
Pour les nombreuses et nombreux bêta-testeuses et bêta-testeurs en quête d'innovation, je dis patience, plus qu'une semaine !

En attendant, bonne année à toutes et à tous !

(1) http://www.volunia.com/
(2) http://www.w3.org/People/Massimo/
(3) http://actu.abondance.com/2011/11/volunia-un-futur-google-killer.html
(4) http://www.presse-citron.net/volunia-moteur-de-recherche
(5) http://www.presse-citron.net/massimo-marchiori-volunia