Blog de veille des chefs de projet en ingénierie documentaire et gestion des connaissances en formation à l'INTD-Cnam
jeudi 18 juin 2009
Etes-vous un crack du BlackBerry ?
mercredi 17 juin 2009
Faut-il autoriser les bacheliers à utiliser Internet pendant leurs examens ?
L'argument avancé en faveur de cette mesure est le suivant : désormais, les lycéens collectent l’essentiel de l’information grâce aux ordinateurs. Dès lors, pourquoi leur demander de mémoriser des informations qu’ils retrouvent facilement sur le Net ?
Pour éviter les triches, l’utilisation des messageries instantanée et des traducteurs est interdite.
A travers cette expérimentation, l’objectif du Danemark est de s’adapter à la réalité quotidienne des lycéens, pour qui l’usage d’Internet fait partie intégrante de leur vie.
Il s’agit non plus de leur demander de restituer des données qu’ils auraient mémorisées « bêtement » mais d’évaluer leurs capacités d’analyse et de synthèse.
Beaucoup, comparent l’expérimentation danoise à l’époque où l’autorisation d’utiliser les calculatrices lors des examens avait été accordée, entraînant, par là même, une modification des épreuves (abandon du calcul mental au profit de la capacité à bâtir un raisonnement).
Toutefois, si cette expérimentation devait être généralisée, il serait nécessaire d’apprendre aux lycéens à décrypter le Net c'est-à-dire à rechercher et à sélectionner des informations pertinentes, choses qui ne sont pas enseignées pour le moment à l’école.
mardi 16 juin 2009
Les 10e Rencontres mondiales du Logiciel Libre se tiendront à Nantes du 7 au 11 juillet 2009
Il s’agit, depuis la première édition initiée en juillet 2000 par l’association bordelaise des utilisateurs de logiciels libres (ABUL), d’encourager chacun, tant pour des applications professionnelles que personnelles, à l’usage de ces logiciels dont la licence dite libre donne le droit, sans contrepartie, d'utiliser, d'étudier, de modifier, de dupliquer, et de diffuser (donner et vendre) le dit logiciel ainsi déterminé par la Free Software Foundation.
Venus des cinq continents, experts, passionnés pour ne pas dire militants, novices, professionnels et “simples curieux” sont invités à échanger, apprendre, découvrir et faire découvrir “cet univers qui s’étend bien au-delà de l’informatique”.
Pendant 5 jours, les tables rondes techniques sont pour les spécialistes l'occasion d'échanger sur leurs projets, tandis que l'organisation de cycles de conférences « grand public » et d'ateliers pratiques permet à tous de découvrir les logiciels libres et de dialoguer avec les auteurs et utilisateurs des logiciels.
La densité des thèmes abordés (“Internet, communication, migration”, “Accessibilité et handicap“, “Santé“, “Logiciels et ressources libres pour la recherche scientifique”, “Systèmes et sécurité“, “Systèmes embarqués et Matériel Libre”, “Développement“) invite à préparer minutieusement son programme, bien qu’il ne soit pas interdit de flâner dans le “Village des associations” ou de se laisser guider par les “minis concerts de musique sous licence de libre diffusion”, proposés pour la première fois dans le cadre du nouveau cycle Culture et Art Libre.
Porté cette année par Linux Nantes avec le soutien actif d’une vingtaine d’associations d’utilisateurs de Logiciels Libres de la région, cet évènement est subventionné par de nombreux mécènes et partenaires institutionnels locaux (Université de Nantes, Région Pays de la Loire, Nantes Métropole …), qui assurent des prestations d'accueil des conférences et un accès totalement … libre et gratuit à ces 10e Rencontres mondiales du logiciel libre.
N’hésitez pas à proposer votre contribution, le programme est en cours de constitution et vous pouvez suivre son évolution au quotidien en vous inscrivant à la liste de diffusion ou grâce au flux rss du site.
Alors si vous ne saviez pas où passer vos vacances, c’est tout vu, à Nantes … en toute liberté!
Le site des 10e Rencontres mondiales du Logiciel Libre
http://2009.rmll.info/
Le programme
http://2009.rmll.info/-Programmes-.html
dimanche 14 juin 2009
Le papier contre l’électronique
S'appuyant sur des articles d'experts, Hubert Guillaud, auteur du dossier “Le papier contre l’électronique” paru sur InternetActu.net, apporte des éléments de réflexion pour répondre à cette question.
L'électronique modifie nos références culturelles et transforme la manière dont on lit. Les livres ont longtemps été considérés comme le vecteur privilégié de la connaissance mais d'autres médias peuvent remplir la même fonction. Les lectures se multiplient et se diversifient : mails, blogs, twitts s'ajoutent ou remplacent livres, journaux, courriers.
Les experts abordent la question de ce qu’apporte chaque mode de lecture au cerveau humain. Le livre procure aux lecteurs des instants de réflexion où leurs pensées, au-delà de l'écrit, peuvent atteindre de nouveaux niveaux de compréhension. Les lecteurs de livres électroniques ont tendance à "picorer", à rechercher l'information dont ils ont besoin plutôt que de lire l’intégralité d'un texte. Mais la dimension associative peut également être favorisée dans un document numérique par les liens hypertexte qui amènent directement le lecteur au cœur d'une association.
Selon les chercheurs, les deux supports stimulent différemment notre intelligence : la recherche sur l’Internet stimule davantage que la lecture traditionnelle des secteurs liés à la prise de décision et au raisonnement complexe.
De nouvelles manières de lire apparaissent : les formes courtes sont privilégiées, non pas à cause de la technologie, mais uniquement à cause d’un manque de volonté personnelle.
La question qui se pose est de savoir quel est l’impact du média sur notre capacité de concentration. Plus que le support, les études montrent que ce sont le réseau et les outils numériques qui permettent des distractions et font parfois perdre de vue l'objectif final.
Le numérique favorise de “nouvelles manières” de lire, des usages différents selon les types de contenus. L'auteur ne veut pas y voir une régression, mais bien le développement d’un autre mode de lecture.
La dernière question abordée concerne les effets de la lecture en ligne sur nos capacités de lecture. En réalité, les pratiques de lecture deviennent difficiles à mesurer. Si les étudiants développent de nouvelles capacités de lecture sur l’Internet, comme le pensent certains observateurs, ces capacités ne sont pas encore évaluées par le système scolaire. La lecture n'est plus une activité isolée, mais elle s’inscrit désormais dans un ensemble d’activités dont elle reste une des articulations.
Le dossier “Le papier contre l’électronique” :
1) Nouveau support, nouvelle culture
2) Lequel nous rend plus intelligent ?
3) Vers de nouvelles manières de lire
4) Qu’est-ce que lire ?
samedi 13 juin 2009
Propositions communes de Couperin, l'ADBU et l'Aura pour une politique nationale de l'Information scientifique commune
L'accès à l'IST "constitue aujourd'hui un enjeu stratégique pour la recherche", mais "les moyens financiers manquent" de même que la coordination entre les différents acteurs concernés.
L'association Couperin, l'ADBU et l'Aura proposent de développer des licences nationales en partant du constat suivant :
-l'essentiel des abonnements est maintenant disponible en version électronique (avec un surcoût non négligeable par rapport à la version papier) ; d'autre part, s'il y a interruption de l'abonnement, l'accès aux archives n'est plus garanti.
- les accords avec les éditeurs reposent " sur un dispositif qui oblige les établissements à maintenir le chiffre d'affaire annuel des fournisseurs et à subir une augmentation de coûts supérieure à l'inflation"
- "progressivement les établissements perdent la maitrise de leur politique documentaire".
Les licences nationales permettraient l'accès aux ressources de manière pérenne à tous les établissements qu'ils soient grands ou petits et ceci dans de multiples disciplines.
Elles nécessitent, pour chaque produit à acquérir, le recours à un opérateur unique.
Cette mutualisation des achats s'adosserait à la politique des établissements et permettrait ainsi une "optimisation des politiques publiques".
Cette nouvelle politique publique nationale implique d'augmenter considérablement les moyens financiers : ainsi, il faudrait doubler les montants actuels pour atteindre le même niveau de dépense que l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Espagne !
Au delà des moyens financiers, pour Couperin, l'Adbu et l'Aura, une politique nationale de l'IST nécessite le recours aux nouveaux modèles de publication scientifique, afin de réduire le poids des éditeurs commerciaux. Ils proposent :
- de "subordonner l'octroi des subventions de l'ANR [Agence nationale de recherche] au dépôt obligatoire des articles scientifiques dans des archives ouvertes.
- de développer les revues en libre accès et les revues non-commerciales payantes.
Le document commun est disponible sur le site du Consortium Couperin
jeudi 11 juin 2009
L'Etat, les auteurs et le Web 2.0
mercredi 10 juin 2009
La bibliothèque numérique Medic@
La bibliothèque Medic@ a été lancée à l’automne 2000. Il s’agit d’un projet de numérisation patrimoniale et d’édition scientifique mené par le Service d’histoire de la médecine de la bibliothèque interuniversitaire de médecine (BIUM) qui vient compléter les autres produits développés par le Service à savoir la banque d’image, la base biobibliographique des médecins, les expositions virtuelles, les renseignements à distance.
Cette bibliothèque propose sous format électronique accessible gratuitement en ligne, des documents anciens appartenant pour la plupart au fonds de la bibliothèque (5 449 documents à ce jour). Vous y trouverez des monographies, des thèses, des articles, des périodiques, des manuscrits.
Les objectifs
Ils sont multiples. Il s’agit principalement de proposer sur le web des ressources électroniques relatives à l’histoire de la médecine et de l’odontologie, desservir de nouveaux publics, valoriser des collections anciennes, créer un portail francophone sur le web qui viendrait compléter les sites existants qui, pour l’essentiel, sont anglophones.
Les publics cibles
Ce sont les chercheurs, les amateurs intéressés par l’histoire de la santé et de l’odontologie, le grand public et le public scolaire.
Les principales thématiques
Ce sont la médecine et l’odontologie, les sujets pluridisciplinaires étant recherchés également.
La nature des documents numérisés
Tous les types de documents sont concernés (monographies, revues, articles, thèses, rapports…). Ce sont pour la plupart des documents tombés dans le domaine public.
Sont retenus des documents qui forment des ensembles cohérents sur une thématique précise afin de constituer un corpus. Beaucoup sont en français mais des documents en langues étrangères peuvent être sélectionnés dès lors qu’ils paraissent utiles à la constitution de corpus.
La collection
Medic@ est structurée en séries, subdivisées en dossiers.
- Le corpus des médecins de l’Antiquité (éditions majeures des auteurs anciens
- La série Médecine du Moyen-âge (ouvrages écrits à l’époque médiévale)
- La série Médecins et savants (dossiers sur les œuvres de personnalités remarquables)
- La série Epidémies, maux et maladies (dossiers consacrés à des pathologies ou des maux)
- La série Histoire de
- La série Varia (ensemble de documents par type ou par éditeur)
- La série Références (rassemble des documents de référence)
Les partenariats
Deux types de partenariats sont organisés autour de Medic@
Un partenariat scientifique, qui, à partir d’un sujet traité, permet une collaboration de spécialistes français ou étrangers.
Un partenariat institutionnel destiné à développer un réseau coopératif et international sur le web. Parmi les principaux partenaires nous pouvons citer
mardi 9 juin 2009
Un site internet pour le Musée de la photographie
Le musée propose différents modes de recherche : les classiques moteurs de recherche simple et avancée. Les collections sont également accessibles par la recherche "par facettes" (catégories, auteurs, lieux, époques).
Chaque recherche aboutit à un "mur d'images".
La rubrique "Actualités" présente les manifestations, les activités pédagogiques et le chantier des collections. Les expositions (histoire de la photographie, dernières acquisitions, la photographie de voyage etc) sont à découvrir dans la rubrique "Exposition".
Sources : museedelaphoto.fr et Bibliofrance.org
dimanche 7 juin 2009
Sommes-nous multitâches ?
Beaucoup de psychologues, d’éducateurs, de scientifiques ou de simples commentateurs s’en inquiètent voire s’en alarment.
Le professeur Howard Rheingold, auteur des « Foules intelligentes », interroge les méthodes d’enseignement. Plutôt que d’interdire les ordinateurs en cours, il pense que les étudiants doivent comprendre que l’attention est une compétence qui doit être apprise et qu’il est nécessaire d’exercer un contrôle mental sur les outils qu’on utilise.
La capacité du cerveau humain à faire deux choses en même temps n’est pas née avec les nouvelles technologies. Mais pour beaucoup, le phénomène s’accélère avec l’Internet : nous sommes en train d’acquérir de nouvelles compétences comme la possibilité de passer au crible l’information rapidement ou celle d’avoir une meilleure vision périphérique…
Certains observateurs pensent que plutôt que de diaboliser des pratiques, il semble plus intéressant de les canaliser, c’est-à-dire de réinscrire les moments d’inattention dans un processus d’attention. Tout cela semble surtout une question d’éducation et d’accompagnement des individus, parents et éducateurs en particulier, dans l’utilisation de ces outils numériques.
Pour en savoir plus :
Comment apprendre à maîtriser notre attention
Peut-on mesurer les bénéfices de la distraction ?
mercredi 3 juin 2009
Le site internet BibNum : une valorisation du patrimoine scientifique
« La tablette YBC 7289 est la première écriture mathématique connue. Elle date de deux siècles avant notre ère et se trouvait à Babylone. Cette pierre de rosette des mathématiques, comme l’écrit Benoît Rittaud, maître de conférences de mathématiques à l’Université Paris XIII, fournit une riche matière à réflexion sur la façon dont les Babyloniens envisageaient la notion abstraite de nombre puisqu’y figure déjà […] le nombre irrationnel √2». La photo de cette tablette et la suite de cette explication se trouvent sur le site « BibNum, textes fondateurs de la science ».
En effet, CERIMES (Centre de ressources et d’information multimédia pour l’enseignement supérieur) a lancé en octobre 2008, sous l’impulsion d’Alexandre Moatti, un projet de bibliothèque numérique scientifique :
http://www.bibnum.education.fr/. Cette bibliothèque en ligne met en valeur des textes importants de l’histoire des sciences, antérieurs à 1940. Ces textes sont commentés par des scientifiques actuels qui souhaitent partager leur intérêt pour ces oeuvres et analysent leur influence dans la science et la technologie. La navigation est simple et intuitive. Des onglets permettent de découvrir le texte sous divers aspects : une information générale, son actualité, une analyse approfondie, des liens hypertextes et la possibilité de télécharger l’œuvre et ses commentaires.
Une vingtaine de textes imprimés sont en ligne gratuitement : la découverte par Liouville des nombres transcendants (1844), les expériences d’Arago sur la vitesse de la lumière (1810), le premier mémoire sur la diffraction de la lumière (1815) de Fresnel…etc, ainsi qu’un manuscrit d’André-Louis Cholesky (1910) sur la révolution numérique des systèmes d’équations linéaires. Pour le moment, on trouve plutôt des textes dans le domaine des mathématiques et de la physique : nous attendons ceux du domaine des sciences de la vie et des sciences humaines avec impatience !
mardi 2 juin 2009
Le "mind mapping", la construction de cartes mentales et autres cartes conceptuelles : des outils en développement, des usages en constante expansion
Le Blog UniversDoc vous a déjà proposé un premier billet "Do you mind ? Le Mind Mapping fait parler le lui" brossant un rapide portrait des cartes heuristiques : définition et usages dans le cadre de travaux collaboratifs et en mode projet. UniversDoc vous invite à revenir sur la méthode et compléter la panoplie des outils à disposition pour la mettre en oeuvre.
Technique de représentation graphique d'idées, de concepts ou d'informations, le principe de la carte mentale (mind map) part d'une idée centrale qui rayonne vers d'autres données, formant une structure radiante ou arborescente. Le thème central peut être représenté par un mot ou un dessin, de même que les thèmes afférant peuvent prendre la forme de dessins, d'images ou de photos. Ce système de représentation hiérarchisée des idées, qui aurait été inventé par Aristote, a été formalisé par un psychologue anglais, Tony Buzan, dans les années 1960-1970. De nombreux sites internet en présentent aujourd'hui les concepts, la démarche et recensent des outils de production de telles cartes.
L'Usine Nouvelle dans son article "La cartographie : nouvel outil de productivité" paru en février, en dresse un portrait élogieux, vantant les multiples applications professionnelles rendues possibles par les évolutions des logiciels de mind mapping, à l'instar de MindManager 8. Des témoignages dans les entreprises Bosch, Siemens, PSA Peugeot Citroën, mettent en avant les gains de productivité substantiels générés par l'utilisation du mind mapping et des cartes conceptuelles, que ce soit au titre d'une organisation des idées de manière individuelle ou au titre de l'élaboration d'un projet de façon collaborative.
Quelques billets ont été postés ces dernières semaines, se faisant l'écho des usages et des outils de Mind Mapping, en constant développement.
Côté francophone, Didier Frochot - "Vous avez dit Mind Mapping ?" - présente deux ouvrages déjà évoqués sur le Blog UniversDoc. Publiés successivement en mars et avril 2009 par les mêmes auteurs Pierre Mongin et Xavier Delengaigne. L'un porte sur l'usage personnel de la démarche pour raison privée ou professionnelle (Organisez votre vie avec le Mind-mapping : Côté tête et côté cœur.— InterÉditions), l'autre sur les utilisations en milieu professionnel mettant particulièrement en valeur le logiciel FreeMind (Boostez votre efficacité avec FreeMind : bien démarrer avec le Mind Mapping.— Eyrolles). Pour Didier Frochot, au-delà de la gestion de l'information et de celle des documents, c'est bien "la gestion des connaissances... [qui] est [ainsi] plus que jamais à l'ordre du jour".
Un grand nombre d'applications gratuites ou payantes, open source, dédiées ou en ligne sont aujourd'hui disponibles (cf. Wikipedia en français la fiche Carte heuristique ou en anglais la List of mind mapping software).
Et elles continuent de se développer.
Archimag dans son dernier numéro de mai cite l'éditeur Pikko qui témoigne d'une évolution vers des "interfaces post-windows", plus ergonomiques. Pikko présentait ses solutions Arak lors du salon Documation en mars et était à l'honneur lorsqu'il fut choisi par la Cité des Sciences en janvier pour cartographier l'innovation sur le web .
Pierre Nobis, professeur documentaliste de l'académie de Rouen, met en avant des solutions sous Linux (Mindmapping sous Ubuntu) comme Labyrinth, Vym, Kdissert ou Semantik. Mais il existe aussi des produits multiplateformes (Freemind, Xmind).
Et Gwenael Bonhommeau, sur son blog dédié à la gestion de projets, s'intéresse quant à lui au mind mapping en ligne en mode collaboratif et cite trois outils Bubbl.us, Mindomo et MindMeister.
Côté sources anglophones, Christophe Deschamps nous conseille au travers d'un billet sur son site Outils froids deux pistes complémentaires au mind mapping, dans le registre de la "cartographie d'information".
Une revue américaine gratuite entièrement consacrée à la visualisation de données VAC Views.
Et le blog d'Eric Blue, un américain intéressé de gestion des connaissances et de mind mapping qui propose sa propre sélection de 15 outils visuels de gestion de l'information utilisant des interfaces graphiques. Il consacre successivement trois billets à la présentation de solutions open source ou payantes, pour plateformes variées : Mind Manager, TheBrain (PersonalBrain), Topicscape, Scan, Mindraider, Treesheets, Cmap Tools, Gnizr, Axon Idea Processor, Pathway, Beedocs Timeline, Eyeplorer, VUE-Visual Understanding Environment, Tinderbox, Deepahmehta. Cette sélection met en valeur la tendance de ces dernières années au développement d'applications de plus en plus axées sur la représentation visuelle des connaissances, visant leur gestion, conséquence selon Eric Blue d'une adoption élargie du mind mapping et du concept de cartographie, ainsi que de l'optimisation des concepts et progrès réalisés dans la communauté du web sémantique.
Stéphane Héroult
Pour en savoir plus sur le sujet, quelques sites à visiter :
- le site Pétillant® http://www.petillant.com/ dédié aux cartes heuristiques
- l'encyclopédie libre wikipedia et ses fiches Carte heuristique, Mind Map, List of mind mapping software.
- le projet Mindcator mené à l'UFR IDIST de l'Université de Lille 3 qui avait pour objectif de constituer un point d'entrée dans l'univers de la cartographie d'informations et de connaissances (dernière mise à jour du site en avril 2007).
- un dossier documentaire réalisé en 2005 par des étudiantes de l'EBD-Ecole des Bibliothécaires Documentalistes Elodie Chacon, Marjolaine Derkenne, Mélanie Jallerat, Natacha Grounina et Mélody Maurice.
- sur le site "Outils Froids" de Christophe Deschamps de nombreux articles autour des outils de mind mapping ou de cartographie d'information.
- et, enfin, une impressionnante gallerie de mind maps sur un site dédié à Tony buzan http://www.buzanworld.com/ .