mardi 26 mai 2009

Le salon i-expo fera le point sur la traduction automatique

Un des thèmes qui sera abordé lors d'un atelier au salon i-expo, le 17-18 juin 2009 à Paris, portera sur les défis de la gestion des langues dans les entreprises mondialisées. Les entreprises se voient de plus en plus confrontées à la nécessité de gérer de multiples langues : communication interne dans les entreprises internationales, veille sur internet pour surveiller les concurrents, commerce électronique pour accroître la visibilité de son offre sur de nouveaux marchés… Le volume des contenus à traduire augment de manière exponentielle.

Au cours des dix dernières années, le marché et les technologies de la traduction ont connu une évolution rapide. Les logiciels dans ce domaine ont conquis leur place sur les salons en INFODOC.

Martine Dejean, Président Directeur Général du Bureau van Dijk Information Management, sera l'animatrice de l'atelier au salon i-expo le 17 juin. Elle traitera la gestion de la qualité dans les services de traduction des organisations internationales tandis que René Prioux, Chef du Service de traduction de OCDE, donnera une introduction sur les systèmes de traduction automatique. Parmi les autres sujets se trouvent les usages de la traduction automatique dans l'environnement professionnel, la production de traductions techniques et la veille multilingue.

Reste à savoir, si les logiciels hyper-sophistiqués sont capables de remplacer le traducteur humain.

lundi 25 mai 2009

Débat public sur les enjeux de l'organisation de l'Information scientifique et technique

A l'initiative de la Chaire d'Ingénierie documentaire du CNAM avec l'appui de plusieurs collègues français, acteurs de l'IST, nous proposons un débat public sur les enjeux de l'organisation de l'Information scientifique et technique aujourd'hui et de sa politique publique nationale d'encadrement :
A l’heure de la e-science, de l’internationalisation de la recherche et de l'enseignement, du déploiement des politiques de l’open access, cet échange vise à débattre avec les acteurs nationaux des enjeux majeurs , des difficultés rencontrées, des projets qu'il conviendrait de mener ensemble.

Le débat s’articulera autour des thématiques suivantes, sans pour autant le limiter :

- Coordination des acteurs nationaux et impulsion des projets : faut-il un JISC français ?

- Architecture distribuée ou centralisée de l’IST aujourd’hui ? conditions ?

- Qualité des services : coordination, non-redondance, complémentarités ?

- Public/privé : partage des rôles et équilibre à trouver

Nous serions ravis que vous nous rejoigniez pour débattre ensemble
le 2 juin de 14h à 17h au CNAM-Paris.
Amphi 1 (G. Planté) , 2 rue Conté, 75003 Paris
Plan: http://www.cnam.fr/adminsite/photo.jsp?ID_PHOTO=1147941706053


Organismes de recherche et d'enseignement supérieur, professionnels de l'information et de l'édition, responsables de services d'IST, de plateformes sont attendus.
Ont déjà, confirmé leur présence: CCSD, Cléo/revues.org, représentants de Persée, de Cairn, des Urfists, Universitaires...

Merci d'envoyer un message pour signaler votre présence à elodie.ozanne@cnam.fr

Ghislaine Chartron

mercredi 20 mai 2009

Critique du livre : “Managing the Crowd: Rethinking Records Management for the Web 2.0 World” de Steve Bailey aux éditions Facet Publishing, 2008

Ce livre est unique en son genre. Il a pour but d’engager les professionnels du Records Management dans des discussions et débats sur le Records de demain. En effet, l’auteur pense que l’approche orthodoxe du Records management a vite atteint les limites de son efficacité.

Les changements de nos organisations, de notre société et de notre culture conduits par ce nouveau paradigme technologique rendront notre façon de manager les Records obsolète.

De puissants et convaincants exemples mettent en évidence les défis et enjeux auxquels nous avons besoin de réfléchir et l’intérêt que nous aurions à travailler différemment grâce au monde du web 2.0. La définition des principes est décrite au chapitre 11, via les « 10 Records Management 2.0 definitions ».

La caractéristique du web 2.0 est une organisation décentralisée où chaque utilisateur gère lui-même ses informations en ligne. Nous travaillons de plus en plus avec des informations issues de ce web. Les outils pour aider les utilisateurs à s'organiser sont indispensables dans ce monde du web 2.0, l’outil Del.icio.us peut être un modèle intéressant pour les records managers. Le défi posé est de savoir comment les records managers faciliteront et autoriseront les utilisateurs dans le monde du 2.0, sachant qu’ils ne peuvent pas être en mesure de gérer l’infinie production d’informations créées.

L’auteur retrouve avec le web 2.0 les questions que se posent tout Records manager, le fossé entre la théorie et la pratique, la définition d’un records, les défis très actuels autour du contrôle, le document cadre, la diversité des formats, la conservation et sa destruction. De ces discussions, il ressort qu’il est nécessaire de passer à un nouveau paradigme pour rester pertinent.

Ce livre sert de tremplin pour la discussion et le débat sur la gestion de records 2.0 à mettre en œuvre, avec la présentation d’un modèle théorique radicalement nouveau où la gestion des records ne dépend plus du records manager, mais de l’exploitation de la sagesse des foules.

Il est recommandé à tous les records managers, gestionnaires de l’information ou de la connaissance, aux étudiants et tous ceux qui travaillent pour le web 2.0.

mardi 19 mai 2009

Apprendre en marchant avec I-Tunes U

A l'instar de quelques 200 universités anglo-saxonnes (en Amérique du Nord, Grande-Bretagne et Irlande), l'Institut Hasso-Plattner (Université de Postdam), l'Université d'Aix-la-Chapelle (RWTH), l'Université Albert-Ludwig de Freiburg et l'Université Ludwig-Maximilian de Munich rendent disponible, via la plate-forme I-Tunes, un certain nombre de leurs contenus scientifiques sur les thèmes des technologies de l'information.

Les contenus sont accessibles gratuitement et il n'est pas nécessaire d'être étudiant dans l'une ou l'autre des universités qui propose cette offre.
Et cela semble marcher! En sept semaines, un cours sur la programmation du nouvel I-phone dispensé à l'université de Stanford, a été téléchargé un millions de fois!
Et le nombre d'universités qui permettent ainsi l'accès à une partie de leur enseignement, est en constante augmentation. L'Université de Montréal se présente comme la première université francophone à se joindre au "réseau éducatif de baladodiffusion". L'Université de Lausanne, quant à elle, propose même - pour les réfractaires à I-Tunes - une solution alternative d'abonnement à des flux RSS, et ainsi la possibilité de récupérer les fichiers médias. En France, les premières à tenter l'expérience sont l'Université Paris Descartes et Nice Sophia Antipolis. Une sélection de cours, conférences et colloques représentatifs des domaines de formation et de recherche de ces deux universités sont ainsi facilement accessibles par des internautes du monde entier. Des sujets très divers allant du droit à la médecine, en passant par la gestion, la communication ou encore l'informatique sont traités.
Ces universités décidant de troquer une partie de leur matière première en échange d'une visibilité mondiale qui doit contribuer à leur réputation.

Présenté comme une nouvelle façon d'apprendre, le "mobile learning" semble donc avoir le vent en poupe. Et l'on vante les mérites de sortir des salles de classes, d'apprendre en marchant...
De tout temps les hommes... et maintenant encore...
Une "nouvelle façon d'apprendre" pas si nouvelle finalement, mais qui offre au plus grand nombre un autre accès aux savoirs et aux connaissances.

L’université Paris Descartes sur iTunes U
le portail iTunes U de l'Université Nice Sophia Antipolis

lundi 18 mai 2009

Mise en ligne d'un nouveau dossier consacré aux licences Creative Common

En termes économiques, la montée en puissance des logiques propriétaires pourrait représenter une tragédie des "anti-communs" où la privatisation excessive des ressources met en péril l'accès à celles-ci et cause leur sous-utilisation. Donc, on voit naître le risque de "transformer le droit d'auteur en un régime de contrôle absolu de l'accès aux œuvres et à leur jouissance".

Creative Commons considère que la créativité se nourrit de l'usage d'œuvres préexistantes mais que la loi et la technique ont créé des barrières à leur accès. La logique de partage et d'accès au contenu opère un glissement d'un système où les "droits sont réservés au nom de la propriété des biens" vers un système où ils le sont "au nom du patrimoine commun et l'accès universel à la connaissance et à la culture". C'est ainsi qu'ils ont mis au point une série des licences gratuites permettant aux auteurs de "d'autoriser largement la réutilisation de leurs œuvres, le partage de celles-ci, ainsi que la création d'œuvres dérivées". La philosophie de Creative Commons permet à la fois d'offrir aux auteurs la possibilité de protéger et en même temps d'encourager certaines utilisations de leurs œuvres. Concrètement, les licences Creatives Commons permettent de façonner une licence sur-mesure.

Creative Commons ne veut pas remplacer le modèle "Tous droits réservés" mais plutôt le compléter. La figure de l'auteur demeure cruciale, et l'obligation de le citer essentiel.

Par rapport au système classique, les licences Creative Commons sont destinées principalement aux auteurs débutants et aux scientifiques créant pour des ABSL ou des ONG, s'inscrivant dans une logique de partage.



Télécharger le dossier Creative Commons. Le meilleur des deux mondes?

http://www.droit-technologie.org/upload/dossier/doc/183-1.pdf

mercredi 13 mai 2009

Le guide "Métiers et emploi en infodoc" d'Archimag

Dans ce guide pratique n°36, Archimag fait le point sur les métiers et les compétences en infodoc, à l'heure du tout numérique et du web 2.0, et en montre les nouvelles perspectives.
Après un état de l'art de la situation actuelle des professionnels (profils, marché de l'emploi...) ce guide, illustré par des retours d'expériences, propose différentes démarches pour:
- faire face au changement et profiter de nouvelles opportunités
- se positionner au sein des organisations
- renforcer ses compétences à travers la formation et l'utilisation des réseaux professionnels
- choisir une formation initiale ou une formation continue.

Parmi les auteurs: Jean-Philippe Accart (Auteur de Le métier de documentaliste, Cercle de la librairie, 2008.), Christophe Deschamps (Outilsfroids.net), Nicolas Moinet (Icomtec) et Martine Sibertin-Blanc (ADBS).

Pour plus d'information (sommaire,extraits d'articles...): Archimag-Guides pratiques


mardi 12 mai 2009

Les usages des bibliothèques universitaires par les étudiants

Le Service Commun de la Documentation (SCD) de l'Université Bordeaux III Michel de Montaigne vient de mettre en ligne le rapport d'une enquête menée auprès des étudiants, entre septembre et décembre 2008, sur les usages des bibliothèques.

Myriam Ville, du SCD de la Bibliothèque Universitaire (BU), nous restitue les résultats de cette enquête réalisée au sein la bibliothèque universitaire principale, dans les bibliothèques des Unités de Formation et de Recherche (UFR) et dans les centres de recherche du campus.

Les méthodes d'enquêtes utilisées sont différentes : à la fois qualitatives (observations des usages dans les différentes bibliothèques, entretiens semi-directifs en face à face) et quantitatives (questionnaire en ligne ayant généré 1338 réponses, soit un peu de plus de 9% des étudiants).

Premier constat : sur la totalité des personnes interrogées, 79.6% sont des femmes, ce qui s'explique à la fois par une caractéristique de la population de cette université, et par le fait que les femmes sont traditionnellement plus nombreuses que les hommes à fréquenter les bibliothèques.

La bibliothèque la plus fréquentée du campus est la "Grande BU" de lettres, mais les étudiants sont des "utilisateurs nomades" qui ne rechignent pas à aller découvrir d'autres bibliothèques ou centres de documentation plus spécialisés et moins fréquentés.

Les trois causes principales de fréquentation des bibliothèques par les étudiants sont, par ordre d'importance :
- la consultation des documents sur place
- l'emprunt de documents
- la possibilité de travailler au calme sur leurs propres documents


Le reste de l'enquête se penche sur l'analyse de comportements comme, par exemple, l'attachement au support papier, les langues étrangères lues, la connaissance des ressources des bibliothèques, les méthodes de recherche documentaire utilisées, la perception et l'image de la bibliothèque ainsi que les relations avec le personnel, et enfin, les idées de chacun pour une bibliothèque idéale.

Par cette étude, très claire et détaillée, Myriam Ville nous restitue un exemple de la vie des bibliothèques sur un campus : les extraits de dialogues avec les étudiants sont particulièrement intéressants. Les observations et conclusions de cette enquête permettent à la fois une analyse de l'utilisation des bibliothèques par les étudiants et des besoins documentaires exprimés; et ainsi, un réajustement des politiques documentaires des BU.

Pour accéder au rapport complet de cette enquête sur les usages des bibliothèques chez les étudiants de l'Université Bordeaux III, cliquez ICI.

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Pour plus d'informations et une vision plus nationale, une Enquête Statistique Générale auprès des Bibliothèques Universitaires (ESGBU) est réalisée tous les ans.

Les données récoltées lors de cette enquête concernent :
- les locaux, le budget, le personnel,
- les acquisitions de documentation, les abonnements, les dépenses documentaires,
- les collections, sur tous supports
- l'informatisation et le système d'information documentaire
- les CADIST (Centres d'Acquisition et de Diffusion de l'Information Scientifique et Technique)
- les services rendus (prêt, ouverture, formation, public)
- les centres de ressources documentaires associés

Pour consulter les résultats des ESGBU, consulter le site de l'Application Statistique Interactive des Bibliothèques Universitaires > ASIBU