Depuis leur création, les moteurs de recherche se sont battus sur le même terrain : celui de l’exhaustivité, cherchant à indexer tout le contenu d’Internet, à la fois celui publié avant même leur existence et celui publié pendant qu’ils se développaient.
Aujourd’hui, leur approche a changé. En effet, Google et Bling ont annoncé le mois dernier un accord pour intégrer l’intégralité du flot des tweets (messages postés sur Twitter) dans leurs index respectifs. Bling a en plus annoncé l’indexation du flot des éléments publics d’information générés par les 300 millions d’utilisateurs de Facebook.
Le but : être au plus près du buzz !
Alors que la plupart des sociétés dépensent des milliards pour leur SEO (Search Engine Optimization) afin de se faire bien indexer par les moteurs, Twitter arrive même à se faire payer.
La structure même de Twitter est à l’origine de ce retournement de situation :
o détecter les urls contenues dans un tweet de 140 caractères est très facile: le moteur sait facilement où diriger les "robots-visiteurs" pour maximiser la pertinence.
o l’analyse sémantique est elle aussi facilitée par ce format réduit, qui impose la concision et un choix pertinent des mots utilisés.
o avec les retweets (republier un tweet pour ses propres followers), il est très facile de suivre l'émergence d'un sujet et son intérêt croissant.
Le potentiel risque pour Twitter : perdre sa propre fonction de recherche et son service des "sujets chauds".
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