Hervé Le Crosnier ouvre son cours sur "le livre numérique" en annonçant que "Le livre électronique (numérique) sera la grande affaire de 2010". Cette affirmation part d'un triple constat : la mise à disposition de nouveaux outils de lecture, l'adoption (voir la création) de nouveaux formats et l'émergence de plateformes de distribution et/ou de vente en ligne.
De nos jours, les supports ont fortement évolué et se sont diversifiés :
-lecture via les navigateurs, smartphone, tablettes, liseuses, etc.
-évolution des formats et des possibilités de création de texte numérique (BookCamp3), possibilité de prendre des notes, de supprimer ou de télécharger directement des documents, de surligner, connexion internet, etc.
Les liseuses ou livres électroniques se distinguent des tablettes par leur affichage, le texte est rendu sur un support appelé "papier électronique" ou affichage par "encre électronique". Ces écrans assurent un confort de lecture qui permet une fatigue moins rapide (pas de rétroéclairage ni de rafraîchissement de la page). Encore en noir et blanc pour l'instant, Delta annonce l'encre couleur pour 2011.
Elles ont fait leur première apparition sur le marché français en 1998 avec le Cybook, produit de Cytale. A l'époque, le marché n'étant encore que peu développé et les produits chers et peu attractifs (manque de fonctionnalité des liseuses) le succès n'est pas au rendez-vous.
Le prochain Cybook, le modèle "Orizon", produit par Booken est en précommande. Dernier né d'une grande famille, il a développé de nouvelles aptitudes : design épuré (plus proche des autres produits du marché), écran plus proche du contraste noir/blanc que du gris des anciens modèles, écran tactile et Wifi. Même si le "Cybook Orizon" peut encore évoluer (gestion de la prise de note, de la bibliothèque, etc.).
Il entre en concurrence avec des modèles conçus en association avec des plateformes de diffusion : Amazon et son Kindle ou la Fnac avec Fnacbook. Notons qu'actuellement les livres numériques proposent, d'un point de vue technique, sensiblement la même qualité et les mêmes services.
La vraie révolution des supports viendra peut être des tablettes, que ce soit Ipad ou Galaxy Tab. Pourvus d'écran retro-éclairé, LCD ou à cristaux liquides, ces nouveaux supports offrent une meilleur définition, des couleurs et parfois plus d'interactivité. Elles seront aussi associées, à terme, à des bibliothèques en ligne et auront une grande réserve de document accessible très rapidement à leur disposition. Tout se jouera sur l'autonomie, le confort de lecture et surtout le choix des lecteurs dans les années à venir : préfèreront-ils un outil dédié ou un multitâche?
Reste aussi la lecture sur écran, avec des modalités qui se développent de plus en plus. Lire via nos navigateurs devient une réalité et un acte simple, au delà de la lecture sur écran, on trouve actuellement plusieurs types de lecteurs, de format et surtout on possède une grande liberté de publication et d'archivage. Retenons par exemple les développements de Google avec Google books et les "books in the cloud", expérience de lecture en streaming.
Ainsi, Allain Giffard, dans son article "Lecture numérique et culture écrite" constate que la lecture numérique dépasse le cadre du simple phénomène de tendance pour devenir une véritable "pratique culturelle".
De fait, les bibliothèques rentrent dans notre sac, les textes sont annotables et surlignables à loisir (et sans détérioration) et la liberté de publication et de diffusion devient absolue. La diffusion se met en place, en restant pour l'instant un véritable challenge tant pour les éditeurs que pour les législateurs, et les diffuseurs et les librairies virtuelles seront bientôt accessibles de partout.
Entre l'évolution de supports déjà connus et l'adaptation des textes à de nouveaux, la lecture sur écran devient un acte ancré dans les usages, tout autant que la lecture papier.
Reste le problème du coût, de l'apprentissage et des modes de lecture. Lit-on en numérique comme nous lisons sur du papier? Y a-t-il une différence de mémorisation?
Seule la pratique et les années à venir nous le diront. En attendant le papier a encore de beaux jours devant lui...
De nos jours, les supports ont fortement évolué et se sont diversifiés :
-lecture via les navigateurs, smartphone, tablettes, liseuses, etc.
-évolution des formats et des possibilités de création de texte numérique (BookCamp3), possibilité de prendre des notes, de supprimer ou de télécharger directement des documents, de surligner, connexion internet, etc.
Les liseuses ou livres électroniques se distinguent des tablettes par leur affichage, le texte est rendu sur un support appelé "papier électronique" ou affichage par "encre électronique". Ces écrans assurent un confort de lecture qui permet une fatigue moins rapide (pas de rétroéclairage ni de rafraîchissement de la page). Encore en noir et blanc pour l'instant, Delta annonce l'encre couleur pour 2011.
Elles ont fait leur première apparition sur le marché français en 1998 avec le Cybook, produit de Cytale. A l'époque, le marché n'étant encore que peu développé et les produits chers et peu attractifs (manque de fonctionnalité des liseuses) le succès n'est pas au rendez-vous.
Le prochain Cybook, le modèle "Orizon", produit par Booken est en précommande. Dernier né d'une grande famille, il a développé de nouvelles aptitudes : design épuré (plus proche des autres produits du marché), écran plus proche du contraste noir/blanc que du gris des anciens modèles, écran tactile et Wifi. Même si le "Cybook Orizon" peut encore évoluer (gestion de la prise de note, de la bibliothèque, etc.).
Il entre en concurrence avec des modèles conçus en association avec des plateformes de diffusion : Amazon et son Kindle ou la Fnac avec Fnacbook. Notons qu'actuellement les livres numériques proposent, d'un point de vue technique, sensiblement la même qualité et les mêmes services.
La vraie révolution des supports viendra peut être des tablettes, que ce soit Ipad ou Galaxy Tab. Pourvus d'écran retro-éclairé, LCD ou à cristaux liquides, ces nouveaux supports offrent une meilleur définition, des couleurs et parfois plus d'interactivité. Elles seront aussi associées, à terme, à des bibliothèques en ligne et auront une grande réserve de document accessible très rapidement à leur disposition. Tout se jouera sur l'autonomie, le confort de lecture et surtout le choix des lecteurs dans les années à venir : préfèreront-ils un outil dédié ou un multitâche?
Reste aussi la lecture sur écran, avec des modalités qui se développent de plus en plus. Lire via nos navigateurs devient une réalité et un acte simple, au delà de la lecture sur écran, on trouve actuellement plusieurs types de lecteurs, de format et surtout on possède une grande liberté de publication et d'archivage. Retenons par exemple les développements de Google avec Google books et les "books in the cloud", expérience de lecture en streaming.
Ainsi, Allain Giffard, dans son article "Lecture numérique et culture écrite" constate que la lecture numérique dépasse le cadre du simple phénomène de tendance pour devenir une véritable "pratique culturelle".
De fait, les bibliothèques rentrent dans notre sac, les textes sont annotables et surlignables à loisir (et sans détérioration) et la liberté de publication et de diffusion devient absolue. La diffusion se met en place, en restant pour l'instant un véritable challenge tant pour les éditeurs que pour les législateurs, et les diffuseurs et les librairies virtuelles seront bientôt accessibles de partout.
Entre l'évolution de supports déjà connus et l'adaptation des textes à de nouveaux, la lecture sur écran devient un acte ancré dans les usages, tout autant que la lecture papier.
Reste le problème du coût, de l'apprentissage et des modes de lecture. Lit-on en numérique comme nous lisons sur du papier? Y a-t-il une différence de mémorisation?
Seule la pratique et les années à venir nous le diront. En attendant le papier a encore de beaux jours devant lui...
1 commentaire:
une discussion intéressante. La question de l'apprentissage via le livre électronique est une incontournable: lit-on un texte de la même façon sur un livre et sur un écran ? L'apprentissage de la lecture est-elle tout support ou devra-t-elle adapter ses techniques ? Je trouve cela passionnant
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