Google déploie un nouvel algorithme de recherche : Matt Cutt, responsable du référencement chez Google et Amit Singhal, responsable des algorithmes, ont annoncé le lancement de "Panda" aux Etats-Unis en février 2011. Mis en place au Royaume-Uni courant avril 2011, Panda devrait être progressivement étendu au reste du monde.
Ce nouvel algorithme est très officiellement destiné à améliorer le référencement des sites à forte valeur ajoutée. Officieusement, il s'agit de dégrader le référencement des "fermes de contenu" dans le plus populaire des moteurs de recherche.
On désigne sous le terme de "fermes de contenus" ("content farms") les sites qui publient du contenu de faible valeur dans l'unique but de générer du trafic, et donc des revenus publicitaires. Grâce à des outils algorithmiques maison ou des outils Google tels que G Analytics et G Trends, les éditeurs de ces sites identifient les sujets les plus recherchés par les internautes, mais aussi les sujets de niche les plus rentables en termes de revenus publicitaires générés "au clic".
Ils produisent alors des contenus susceptibles d'attirer de l'audience, de très faible valeur informative, mais contenant les termes et les métadonnées nécessaires pour obtenir un bon référencement sur Google sur les requêtes les plus populaires du moment. Ces contenus sont produits à très faible coût : les éditeurs font appel à des pigistes, mais aussi à des blogueurs voire à de simples internautes pour rédiger des articles rémunérés en moyenne 5 à 20 $ par unité. Ce journalisme low-cost génère bien évidemment des contenus à très faible valeur ajoutée, souvent conçus par des rédacteurs sans compétences sur les sujets traités, voire purement et simplement copiés sur d'autres sites.
En revanche, grâce à leur excellent référencement sur Google, ces sites génèrent de forts revenus publicitaires. Demand Media, leader du marché qui édite des dizaines de sites et blogs, génère un CA évalué à 300 millions de dollars annuel. Panda va donc remettre en cause un modèle économique très rentable.
Après quelques semaines de fonctionnement du nouvel algorithme, le site allemand Sistrix a réalisé une étude de son impact sur le web américain (http://www.sistrix.com/blog/985-google-farmer-update-quest-for-quality.html). Le bilan semble mitigé. La plupart des grandes fermes de contenus ont vu leur référencement s'effondrer : c'est le cas pour Associated Content, propriété de Yahoo, de Mahalo, ou encore de eZineArticles. En revanche, e-How, le site phare du groupe Demand Media, qui était en première ligne dans le viseur de Google, n'a non seulement pas été pénalisé, mais semble même avoir bénéficié favorablement du changement d'algorithme Google.
La webosphère bruisse de récriminations sur les dégâts collatéraux de Panda : sur le fil de discussion sur Google Webmaster Central (http://www.google.com/support/forum/p/Webmasters/thread?tid=76830633df82fd8e&hl=en), les plaintes et les questions affluent. De nombreux sites et blogueurs se plaignent de la disparition de leurs pages sur certains de leurs mots clés jusque là très bien placés.
Le nouvel algorithme devrait mis en place en France dans les mois qui viennent. Les webmasters vont avoir du pain sur la planche pour adapter leurs contenus et leurs mots-clés aux nouvelles règles du géant du web.
Ce nouvel algorithme est très officiellement destiné à améliorer le référencement des sites à forte valeur ajoutée. Officieusement, il s'agit de dégrader le référencement des "fermes de contenu" dans le plus populaire des moteurs de recherche.
On désigne sous le terme de "fermes de contenus" ("content farms") les sites qui publient du contenu de faible valeur dans l'unique but de générer du trafic, et donc des revenus publicitaires. Grâce à des outils algorithmiques maison ou des outils Google tels que G Analytics et G Trends, les éditeurs de ces sites identifient les sujets les plus recherchés par les internautes, mais aussi les sujets de niche les plus rentables en termes de revenus publicitaires générés "au clic".
Ils produisent alors des contenus susceptibles d'attirer de l'audience, de très faible valeur informative, mais contenant les termes et les métadonnées nécessaires pour obtenir un bon référencement sur Google sur les requêtes les plus populaires du moment. Ces contenus sont produits à très faible coût : les éditeurs font appel à des pigistes, mais aussi à des blogueurs voire à de simples internautes pour rédiger des articles rémunérés en moyenne 5 à 20 $ par unité. Ce journalisme low-cost génère bien évidemment des contenus à très faible valeur ajoutée, souvent conçus par des rédacteurs sans compétences sur les sujets traités, voire purement et simplement copiés sur d'autres sites.
En revanche, grâce à leur excellent référencement sur Google, ces sites génèrent de forts revenus publicitaires. Demand Media, leader du marché qui édite des dizaines de sites et blogs, génère un CA évalué à 300 millions de dollars annuel. Panda va donc remettre en cause un modèle économique très rentable.
Après quelques semaines de fonctionnement du nouvel algorithme, le site allemand Sistrix a réalisé une étude de son impact sur le web américain (http://www.sistrix.com/blog/985-google-farmer-update-quest-for-quality.html). Le bilan semble mitigé. La plupart des grandes fermes de contenus ont vu leur référencement s'effondrer : c'est le cas pour Associated Content, propriété de Yahoo, de Mahalo, ou encore de eZineArticles. En revanche, e-How, le site phare du groupe Demand Media, qui était en première ligne dans le viseur de Google, n'a non seulement pas été pénalisé, mais semble même avoir bénéficié favorablement du changement d'algorithme Google.
La webosphère bruisse de récriminations sur les dégâts collatéraux de Panda : sur le fil de discussion sur Google Webmaster Central (http://www.google.com/support/forum/p/Webmasters/thread?tid=76830633df82fd8e&hl=en), les plaintes et les questions affluent. De nombreux sites et blogueurs se plaignent de la disparition de leurs pages sur certains de leurs mots clés jusque là très bien placés.
Le nouvel algorithme devrait mis en place en France dans les mois qui viennent. Les webmasters vont avoir du pain sur la planche pour adapter leurs contenus et leurs mots-clés aux nouvelles règles du géant du web.
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