La société DIGIMIND vient de faire paraître une nouvelle étude intitulée "Baromètre des pratiques de veille 2012", la dernière en date sur le sujet remontant à 2008.
L'objectif ciblé de cette étude est d' "identifier les tendances et pratiques actuelles en matière de veille stratégique et observer les changements apparus ces dernières années."
Le périmètre d'observation géographique des entreprises est plus large que l'étude 2008 qui se concentrait exclusivement sur les entreprises françaises. Désormais les pratiques d'autres pays européens et des Etats-Unis sont également prises en compte.
Le périmètre d'observation géographique des entreprises est plus large que l'étude 2008 qui se concentrait exclusivement sur les entreprises françaises. Désormais les pratiques d'autres pays européens et des Etats-Unis sont également prises en compte.
Ce que nous avons surtout retenu, au milieu de cette nuée de chiffres, ce sont d'abord les grands usages qui se dégagent autour de cette veille stratégique. Les cellules de veille, quand elles existent, ont pour principaux objectifs :
- de surveiller la concurrence ;
- de permettre d'anticiper les évolutions dans le secteur d'activité la concernant ;
- de permettre d'anticiper les menaces ;
- de protéger l'image de l'entreprise.
Ce qui peut paraître plus surprenant ce sont les outils et ressources utilisés par la majeure partie de ces structures.
En effet l'étude révèle que moins de la moitié des entreprises interrogées utilisent un logiciel de veille intégré. Les autres se débrouillent à coup de recherche sur les moteurs de recherche généralistes de type Google et Bing, et en utilisant les agrégateurs de flux RSS. Les plus chanceux disposent d'abonnements à des agrégateurs d'actualités (Factiva, Lexis Nexis).
En ce qui concernent les sources surveillées, les entreprises ont pris conscience de la nécessité de se positionner sur les réseaux sociaux professionnels pour surveiller leurs concurrents.
L'étude constate que la presse en ligne ou papier ainsi que les sites web "officiels" des institutions et entreprises demeurent les principales sources surveillées. Le traditionnel e-mail demeure le mode de diffusion privilégié...suivi bien entendu par les rapports et les réunions ! Les espaces de partage ne sont pas encore entrés dans les usages. Nous allons encore plus spontanément et plus régulièrement vers notre boîte mail que vers un espace de partage d'information.
L'étude constate que la presse en ligne ou papier ainsi que les sites web "officiels" des institutions et entreprises demeurent les principales sources surveillées. Le traditionnel e-mail demeure le mode de diffusion privilégié...suivi bien entendu par les rapports et les réunions ! Les espaces de partage ne sont pas encore entrés dans les usages. Nous allons encore plus spontanément et plus régulièrement vers notre boîte mail que vers un espace de partage d'information.
Le problème majeur, central et déterminant reste que 10% des entreprises interrogées considèrent que "de nombreuses équipes ne disposent pas de l'information cruciale sur leur marché ou au bon moment" ! Or l'objectif de toute recherche d'information et de toute veille est bien de répondre à la phrase de Michael Porter "Donner la bonne information, à la bonne personne, au bon moment, pour prendre la bonne décision". Et cela passe bien entendu par un important travail d'identification des sources pertinentes. Ce travail d'identification n'est jamais figé : des sources disparaissent et de nouvelles apparaissent...La problématique de l'identification des sources apparaît bien parmi les critères d'amélioration pour une meilleure performance de la veille...ce qui pose bien entendu la question de l'expertise..
Sources :