Un concept grandissant
L'e-réputation, la gestion de la réputation en ligne, la cyber notoriété... plusieurs dénominations pour un concept qui monte, résumable en une question : être ou ne pas être sur le web aujourd'hui? Et surtout de quelle manière? L'e-réputation est devenue en quelques temps un concept inhérent aux stratégies marketing et de communication des organisations. D'un point de vue de l'individu aussi, cette approche consistant à prendre conscience de sa présence numérique est devenue indispensable.
Le début de l'année 2009 a vu un pic des recherches sur ce sujet, annonçant ainsi le début de ce nouveau "phénomène". Cette augmentation soudaine de l'intérêt pour l'e-réputation se traduit aussi dans la volumétrie des articles publiés sur le sujet.
Ses enjeux
Pratique émergente de l'influence des marques et des individus sur internet, l'e-réputation est une nouvelle approche qui ne se résume pas à quelques outils techniques. En effet elle s'intègre dans une stratégie de communication nécessaire à la stratégie des organisations, en veille d'opinion par exemple, et n'est qu'une évolution logique des bouleversements sociologiques liés au web. Elle permet de gérer de manière offensive l'image de l'entreprise sur la toile. L'offre de prestations en gestion et surveillance de l'e-réputation a d'ailleurs explosé, proposant des plateformes "clés en mains", qui nécessitent néanmoins une qualification des sources et une analyse correcte des résultats.
Les outils
Il existe désormais un marché de l'e-réputation, avec de nombreuses agences et sociétés proposant des prestations en gestion de la réputation sur le web, veille de notoriété, etc., dont la grande majorité se trouve à Paris IDF, mais aussi dans des villes "pôles e-réputation" comme Mulhouse (3 agences) ou Bordeaux (3 agences). De nombreux outils, gratuits pour la plupart, permettent un retour qualitatif car il est possible d'évaluer les opinions et avis des internautes (positif, négatif, neutre) et un retour quantitatif (buzz, jeu-concours, etc.). A voir : tableau comparatif des outils de veille en e-réputation
Débat sur sa pertinence
Jusqu'à présent le seul scoring universel est celui de Google, le Page Rank, mais qui souffre de nombreuses lacunes pour être exploitable à des fins de social marketing : le manque de précision de l'échelle (de 1 à 10), le manque de transparence (sur les mises à jour), et sa propriété privée (même s'il est public, Google peut l'utiliser à sa guise). Le Page Rank n'est pas la solution. Pour le reste, il existe pour les acteurs du marché le risque de donner de manière absolue la confiance à l'outil. D'autres avancent que "connaître l'opinion des internautes concernant votre entreprise ou votre produit a peu d'intérêt si vous n'avez pas déterminé à l'avance quelle image vous souhaitez avoir" et que "veiller à l'aveugle a peu d'intérêt".
En bref : l'e-réputation n'a pas fini de faire parler d'elle!
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