Maxi Sopo, homme d'origine camerounaise, arrive à 23 ans à Seattle. Accusé de fraude bancaire, il fuit au Mexique. De là-bas, il donne régulièrement de ses nouvelles sur le réseau social Facebook. L'histoire est banale jusqu'ici, seulement il ne sécurise pas "sa page". Grâce aux informations publiées par l'homme, le procureur Michael Scottville localise et fait extrader l'homme pour qu'il soit jugé. L'événement date d'octobre 2009.
Le fait est connu, à savoir que des autorités telles que le FBI contrôlent les informations publiées sur internet. Cette surveillance a permis de nombreuses arrestations dans le cadre d'affaires pédophiles. Cela soulève cependant le problème de la liberté et de la garantie des données personnelles. Qu'en est-il des données publiées par un utilisateur lambda? Peuvent elles être surveillées voire traitées contre le gré de la personne concernée.
Suite à l'affaire, récemment, une association de défense des libertés civiles, Electronic Frontier Foundation porte plainte contre le ministère de la Justice et cinq autres agences devant un tribunal fédéral afin d'obliger ceux-ci à dévoiler leur politique en la matière. Un dossier de 33 pages est ainsi émis. La façon de veiller des agents n'est pas dévoillé mais néanmoins il y est expliqué les liens entretenus entre l'agence et certains réseaux sociaux, dont, entre autre, Facebook, Twitter, LinkedIn et MySpace. Ainsi Facebook est présenté comme "coopératif pour les demandes urgentes", Twitter demanderait, lui, des mandats avant de délivrer des informations sur un membre, etc.
Outre la question des libertés d'expression, cette surveillance pose aussi la question de la légalité de ces pratiques. Pourquoi le FBI serait exempté de poursuites, alors qu'il est avéré que l'utilisation de fausse identité sur les réseaux sociaux peut être passible d'années d'emprisonnement ( cf. en 2008, une femme du Missouri a été inculpée pour "fraude informatique" car elle s'était créé un faux compte MySpace.)
La cybercriminalité devient un enjeu important au fur et à mesure que les sources de partages d'information se développent. En réaction, un ancien procureur américain, spécialiste de la cybersécurité, Marc Zwillinger, estime que "Cette situation nouvelle nécessite une surveillance approfondie pour que les forces de l'ordre n'utilisent pas les réseaux sociaux pour une intrusion dans nos relations les plus personnelles"
Le fait est connu, à savoir que des autorités telles que le FBI contrôlent les informations publiées sur internet. Cette surveillance a permis de nombreuses arrestations dans le cadre d'affaires pédophiles. Cela soulève cependant le problème de la liberté et de la garantie des données personnelles. Qu'en est-il des données publiées par un utilisateur lambda? Peuvent elles être surveillées voire traitées contre le gré de la personne concernée.
Suite à l'affaire, récemment, une association de défense des libertés civiles, Electronic Frontier Foundation porte plainte contre le ministère de la Justice et cinq autres agences devant un tribunal fédéral afin d'obliger ceux-ci à dévoiler leur politique en la matière. Un dossier de 33 pages est ainsi émis. La façon de veiller des agents n'est pas dévoillé mais néanmoins il y est expliqué les liens entretenus entre l'agence et certains réseaux sociaux, dont, entre autre, Facebook, Twitter, LinkedIn et MySpace. Ainsi Facebook est présenté comme "coopératif pour les demandes urgentes", Twitter demanderait, lui, des mandats avant de délivrer des informations sur un membre, etc.
Outre la question des libertés d'expression, cette surveillance pose aussi la question de la légalité de ces pratiques. Pourquoi le FBI serait exempté de poursuites, alors qu'il est avéré que l'utilisation de fausse identité sur les réseaux sociaux peut être passible d'années d'emprisonnement ( cf. en 2008, une femme du Missouri a été inculpée pour "fraude informatique" car elle s'était créé un faux compte MySpace.)
La cybercriminalité devient un enjeu important au fur et à mesure que les sources de partages d'information se développent. En réaction, un ancien procureur américain, spécialiste de la cybersécurité, Marc Zwillinger, estime que "Cette situation nouvelle nécessite une surveillance approfondie pour que les forces de l'ordre n'utilisent pas les réseaux sociaux pour une intrusion dans nos relations les plus personnelles"
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39750177,00.htm
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